Les autorités sud-africaines débloquent vendredi des fonds d’urgence pour venir en aide à des dizaines de milliers de personnes déplacées par les inondations dévastatrices qui ont tué près de 400 personnes dans la ville portuaire de Durban.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré la région zone sinistrée, ajoutant que la situation est le reflet du changement climatique.
Le ministre des Finances Enoch Godongwana a déclaré à la chaîne de télévision Newsroom Afrika qu’un premier milliard de rands (68,30 millions de dollars) pour les secours d’urgence était disponible pour une utilisation immédiate et que d’autres suivraient.
Les inondations de cette semaine dans la province du Kwazulu-Natal ont détruit les lignes électriques, fermé les services d’eau, interrompu les opérations dans l’un des ports les plus fréquentés d’Afrique et jonché les autoroutes et les plages de débris.
Jeudi, les habitants touchés par la perturbation de l’approvisionnement en eau et en électricité ont organisé une manifestation, provoquant une réaction immédiate du gouvernement.

« Nous sommes encore au stade de l’aide d’urgence. Il y a un besoin de rapidité dans cette affaire », a estimé Godongwana. « La première phase consiste à faire évaluer par des professionnels les dégâts et le coût. La deuxième phase sera une récupération et une réparation », selon ses explications.

41 000 personnes se sont retrouvées sans abri à la suite des inondations qui ont frappé l’Afrique du Sud au cours des cinq derniers jours. Selon un nouveau rapport publié vendredi, la recherche des personnes toujours portées disparues se poursuit.
Les scientifiques craignent des tempêtes et des