Guillaume Soro : « on finit tôt ou tard par perdre tout ce qu’on a possédé »

Guillaume Soro invite ce vendredi 10 avril 2020, les Ivoiriens à l’amour, car les biens sont juste des compagnons provisoires de l’humain ici-bas.

Musulmans, Musulmanes,
Chers Frères et Sœurs,
Chers Amis de l’Islam,

En ce vendredi 10 avril 2020, j’ai été profondément convaincu par ce beau texte du verset 46 de la 18ème Sourate du Coran, Al-Kahf (La Caverne) :

« Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. Cependant les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et suscitent une belle espérance. »

Le texte est dense ! Nous croyons souvent avoir réussi nos vies quand nous accumulons beaucoup de richesses et faisons de beaux, voire de nombreux enfants. Or, Dieu nous dit que tout cela n’est que de l’ornement pour notre vie terrestre ! Les biens et les enfants sont juste des compagnons provisoires de l’humain ici-bas.

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En effet, on finit tôt ou tard par perdre tout ce qu’on a possédé et nos enfants, une fois nés, ne nous appartiennent plus vraiment, car ils ont en fait la liberté et l’obligation de vivre tôt ou tard, leur propre vie, avec ou sans nous. Ainsi, la mort nous privera de nos richesses et de nos enfants, telle est la loi des mortels.

Mais, là où le texte m’interpelle plus fortement, c’est quand il affirme que les bonnes œuvres suscitent une meilleure récompense et une belle espérance. Comment donc ? Les bonnes œuvres, c’est l’ensemble des pensées, des paroles et des actes que nous produisons au service de la Vérité, de la Justice, de la Fraternité, de la Prospérité et de la Solidarité entre les humains, en imitation fidèle de l’exemple de Dieu. En une phrase, c’est l’Amour de Dieu qui s’exprime à travers notre Amour du prochain. Ainsi donc, j’ai beau avoir richesses, gloire, pouvoir, belle progéniture, je ne suis rien dans la mémoire d’Allah si je n’aime pas mes frères et sœurs en humanité.

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Oui, chers frères et sœurs, Dieu nous demande de partager l’amour entre les hommes, entre nous. Ayons donc la patience et la persévérance de l’amour. L’amour fera le miracle.

La vie est un long voyage, et dans un voyage, il ne faut pas croire que l’essentiel est dans nos bagages. L’essentiel, c’est d’être admis par le Seigneur parmi ceux qui vivront toujours grâce à Lui, au-delà de ce passage terrestre, et poursuivront l’aventure infinie, merveilleuse et insoupçonnable de la Création ! Voilà, « la meilleure récompense », « la belle espérance ».

Bon vendredi de prières et de purifications, chers frères et sœurs !