La capitale de la région du Tigré, Mékélé, dans le nord de l’Éthiopie, a été touchée par une frappe aérienne mardi, ont annoncé sur Twitter le porte-parole des rebelles tigréens et un responsable d’un hôpital.
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Malgré la proposition de cessez-le-feu et la reprise des négociations de la part des autorités tigréennes, la frappe aérienne n’a cessé de retentir.
Cette frappe, qui n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, intervient deux jours après que les rebelles du Tigré se sont dits prêts à participer à des pourparlers de paix sous l’égide de l’Union africaine (UA) avec le gouvernement du premier ministre Abiy Ahmed après une guerre qui dure depuis novembre 2020.
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« Les drones d’Abiy Ahmed ont visé le campus Adi Haki de l’université de Mékélé », a assuré sur Twitter Getachew Reda, un porte-parole des rebelles du Tigré.
Un autre porte-parole des rebelles, Kindeya Gebrehiwot, a également soutenu que l’université de Mékélé avait été « bombardée », faisant des blessés et des dégâts matériels.
Malgré la proposition de cessez-le-feu et la poursuite des négociations, personne ne veut montrer sa faiblesse aux rebelles.
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