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Élections générales au Zimbabwe : tensions et attentes



Les élections générales au Zimbabwe, qui suscitent une grande tension depuis plusieurs mois, auront lieu le 23 août, comme annoncé dans le Journal officiel du gouvernement publié mercredi. Dans un document dont l’AFP a obtenu une copie, le président Emmerson Mnangagwa a fixé au 23 août 2023 la date des élections présidentielles, des élections législatives et des élections locales.

La veille, Nelson Chamisa, chef de l’opposition âgé de 45 ans et principal rival du président sortant âgé de 80 ans, exprimait son impatience en accusant M. Mnangagwa d’entretenir « l’opacité sur les dates » des élections. Le parti d’opposition, la Coalition de citoyens pour le changement (CCC), accuse le parti au pouvoir de répression. Des réunions de l’opposition ont été entravées et des responsables, dont des députés, ont été arrêtés sous prétexte de réunion illégale.

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Job Sikhala, député de l’opposition populaire en banlieue de Harare, détenu depuis près d’un an et devenu malgré lui un symbole de cette répression, a été condamné en mai pour entrave à la justice, dénoncée également par des organisations de défense des droits. À l’annonce de la date des élections, la CCC a exhorté les Zimbabwéens sur Twitter à se rendre aux urnes et à « jouer leur rôle pour construire l’avenir du pays ».

La Zanu-PF est au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1980. Emmerson Mnangagwa a succédé en 2017 à Robert Mugabe, héros de l’indépendance resté 37 ans au pouvoir, suite à un coup d’État. Il a été élu président en 2018.

Ces derniers mois, de nombreuses irrégularités dans l’organisation du prochain scrutin ont été dénoncées. La CCC a relevé « de nombreuses erreurs et omissions » dans les listes électorales. Des hauts responsables de l’opposition affirment avoir été rayés des listes.

Le groupe local de défense des droits, Team Pachedu, a dénoncé des anomalies flagrantes dans le découpage des circonscriptions, certaines coordonnées géographiques correspondant à des lieux situés en Antarctique. Selon le porte-parole de l’organisation, Tafadzwa Sambiri, le pays n’est « pas prêt » pour les élections : « C’est une chose d’avoir une date d’élection fixée, mais c’en est une autre de tenir un scrutin libre et équitable ».

Le Zimbabwe, pays enclavé entre le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Botswana et la Zambie, compte 15 millions d’habitants selon le dernier recensement. Il est classé 157e sur 180 par Transparency International en termes de niveau de corruption.

Ce pays d’Afrique australe traverse depuis une vingtaine d’années une profonde crise économique, marquée notamment par un chômage massif et des pénuries de liquidités et de nourriture, récemment aggravée par une hyperinflation accablante.

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