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Dissolution de la CMAS au Mali : Une décision gouvernementale controversée



 

Mercredi, le conseil des ministres au Mali a annoncé la dissolution de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) dirigée par l’imam Mahmoud Dicko. Le gouvernement estime que l’imam et parrain de la CMAS est impliqué dans des activités subversives et que son association s’est transformée en un organe politique de déstabilisation. Cette décision a été vivement critiquée, suscitant des réactions mitigées au sein de la population.

La CMAS a été créée dans le but de promouvoir la stabilité et la paix sociales au Mali. Cependant, le gouvernement affirme que l’association s’est éloignée de ses objectifs initiaux en participant à des activités politiques de déstabilisation, notamment par le biais de déclarations publiques critiquant les autorités de la transition.

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« La CMAS, créée en vue d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociales, s’est transformée en un véritable organe politique de déstabilisation et de menace pour la sécurité publique, comme en témoignent la sortie médiatique de son coordinateur général, le 07 octobre 2023, suite à l’annonce du léger report de l’élection présidentielle et la tenue de propos de dénigrement des autorités de la transition sur une chaîne de télévision privée », peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres.

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La décision de dissolution a été contestée par la CMAS, qui considère cette action comme une tentative de restreindre la liberté d’expression et de participation citoyenne. L’association affirme qu’elle vise à renforcer la démocratie, l’État de droit et le développement du Mali. Les membres et sympathisants sont appelés à rester calmes en attendant une notification officielle de la décision.

La dissolution de la CMAS avait été demandée par le Collectif de la défense des militaires (CDM) en janvier, l’accusant d’activités anticonstitutionnelles. Cette décision soulève des questions sur la liberté d’expression et d’association au Mali, suscitant des inquiétudes quant à d’éventuels abus politiques dans la gestion des mouvements de la société civile.

La dissolution de la CMAS risque d’aggraver les tensions politiques au Mali et de susciter des réactions de la part de ses partisans. Cela pourrait également affecter le dialogue entre le gouvernement et les acteurs de la société civile dans le contexte de la transition politique en cours.

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