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Centrafrique : la Russie exige le transfert de François Bozizé



A l’habitude des puissances étrangères, elles aiment toujours s’intéresser aux affaires africaines. C’est le cas de la Russie qui impose son avis sur le sujet François Bozizé. En effet, l’ambassadeur de Russie en Centrafrique, Vladimir Titorenko a accepté de confier sa version des faits à Charlotte Cosset.

Aux questions de Charlotte Cosset de savoir : Quelles sont les missions que poursuit la Russie, ici en Centrafrique ? Vous avez des objectifs particuliers ?

Vladimir Titorenko a répondu : « Non, c’est juste notre contribution dans les efforts internationaux pour rétablir la paix et la stabilité dans ce pays. Parce que, ce pays est devenu une source de danger pour toute cette région, une sous-région qui est beaucoup influencée par la situation de la politique dans les autres pays voisins, qui sont importants pour nous et pour le monde entier. C’est pourquoi, la Russie a décidé de contribuer au rétablissement de l’État, ainsi qu’à aider ce pays au renforcement des forces armées.

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Quels sont les secteurs d’investissement qui intéressent la Russie en Centrafrique ?

Il faut inverser la question : dans quels domaines la République centrafricaine est-elle intéressée par les investissements russes ? Aujourd’hui, le président, le chef du gouvernement, ainsi que le ministre du groupe économique ont exprimé leur intention de recevoir des investissements russes, d’établir la coopération intensive économique dans le domaine des ressources naturelles, dans le domaine de l’énergie et en particulier hydroélectrique, dans le développement du secteur de l’agriculture, ainsi que dans les infrastructures de transport.

Les organes régionaux appellent au dialogue, encore, avec les groupes armés. Quelle est votre position par rapport à cela ?

Nous ne sommes pas contre le dialogue national, mais la question numéro un, c’est : avec qui ? Si les pays voisins demandent le dialogue avec l’opposition armée, comme par exemple le CPC de Bozizé, ou les groupes armés qui sont devenus les alliés de CPC dans la tentative d’un coup d’État, nous sommes, comme les autorités de ce pays, contre ce dialogue. C’est pourquoi nous rejetons les efforts de quelques pays voisins, d’imposer sur les autorités de ce pays, le dialogue avec des personnes comme monsieur Bozizé, parce que c’est un criminel et il n’y a pas de dialogue avec les criminels. Il doit être arrêté et il doit être jugé par la loi de ce pays, ou, peut-être, par la Cour pénale internationale à La Haye. Aujourd’hui, on peut dire qu’avec tous les succès des FACA, appuyées par nos instructeurs et la force militaire du Rwanda, nous avons déjà rétabli le contrôle du gouvernement sur plus de 60% du territoire. Mais ce n’est pas encore suffisant, les bandits continuent d’attaquer la position des autorités légitimes. C’est pourquoi je pense qu’il faut en finir avec cette rébellion et après nous pourrons commencer le dialogue.

Ainsi ont été les différentes réponses de l’Ambassadeur russe Vladimir Titorenko aux questions de Charlotte Cosset.

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