Dans un contexte de tension politique au Niger suite à la prise de pouvoir par la junte militaire, la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a catégoriquement démenti les accusations selon lesquelles la France aurait l’intention d’intervenir militairement dans le pays.
Malgré les slogans anti-français lors d’une manifestation à Niamey, le gouvernement français a réaffirmé son soutien à la restauration de l’ordre constitutionnel et à la sécurité de ses ressortissants.
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Un démenti ferme face aux accusations de la junte nigérienne
Face aux allégations de la junte au pouvoir au Niger, Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères de la France, a clairement rejeté toute intention d’intervention militaire dans le pays. Sur la chaîne BFM, elle a catégoriquement déclaré que ces accusations étaient infondées et a appelé à démonter les intox pour ne pas tomber dans la désinformation.
Lors d’une manifestation devant l’ambassade de France à Niamey, des slogans anti-français ont été proférés, suscitant des réactions du gouvernement français. Catherine Colonna a qualifié cette manifestation d’organisée et non spontanée, soulignant la violence et la dangerosité des événements. Elle a également relevé des similitudes avec des méthodes de déstabilisation préconisées dans d’autres régions, notamment avec l’utilisation de cocktails Molotov et de drapeaux russes.
La priorité : sécurité et restauration de l’ordre constitutionnel
Dans ce contexte délicat, la France maintient sa priorité absolue : assurer la sécurité de ses ressortissants au Niger. L’ambassade de France à Niamey a vu sa sécurité renforcée pour répondre à la situation. De plus, Catherine Colonna a souligné la nécessité de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger et a exprimé la possibilité de rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement, afin de préserver la stabilité de la région et de ses voisins.
Le président français Emmanuel Macron suit activement la situation au Niger. Il a échangé à plusieurs reprises avec les présidents Bazoum et Issouffou, ainsi qu’avec les dirigeants de la Cédéao, du Nigeria, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Sénégal, ainsi qu’avec les partenaires européens et internationaux impliqués dans la résolution de la crise nigérienne. La France reste engagée dans la recherche d’une solution pacifique à cette situation délicate.
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