Une policière a été licenciée pour avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs collègues. Lancée dans un bataille juridique contre ses employeurs, elle a finalement reçu 500 000 dollars après avoir intenté un procès à la ville du Tennessee. Sur quoi sa poursuite en justice se basait ? En effet, elle dit avoir été préparée par des supérieurs « prédateurs ».

Maegan Hall, officier de police du Tennessee, a réglé son procès avec la ville de La Vergne pour un montant substantiel de 500 000 dollars après avoir été licenciée pour avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs collègues masculins, notamment en jouant au « strip-Uno » et en partageant des photos fétichistes de pieds.

Une policière exploitée

L’agent de 28 ans a été licenciée en janvier 2023 après que des révélations ont été faites sur ses relations intimes avec plusieurs collègues du département de la banlieue de Nashville. Certains de ces agents ont été licenciés, tandis que d’autres ont été suspendus.

Cependant, Mme Hall s’est défendue contre son licenciement en intentant une action en justice fédérale, alléguant qu’elle avait été préparée et exploitée par ses supérieurs, notamment le chef de la police Burrel « Chip » Davis et le sergent Lewis Powell, un vétéran de 15 ans dans le domaine de l’application de la loi.

Le règlement d’un demi-million de dollars couvre les frais de justice, les honoraires d’avocat et d’autres dépenses, qui seront pris en charge par l’assurance de la ville. Le conseil d’administration de La Vergne a voté à 3 contre 1 en faveur du règlement du procès lors d’une réunion extraordinaire.

En réponse au règlement, une déclaration du conseil a précisé que « la ville nie toute reconnaissance de responsabilité et qu’aucun fonds public ne sera dépensé pour régler ce procès ».

Comprendre l’affaire de Maegan Hall

Notons que la controverse a commencé lorsqu’un dénonciateur s’est manifesté, déclenchant une enquête interne sur la conduite de la policière. Cette enquête a révélé que Hall avait eu des relations sexuelles avec plusieurs collègues, dont l’officier Lewis Powell, même pendant les heures de travail.

Au cours de l’enquête, Mme Hall a admis avoir participé à des activités telles que le « strip Uno« , l’échange de photos de pieds fétichistes et des séances d’échange d’épouses avec d’autres officiers. Dans une interview franche, elle a exprimé ses regrets en déclarant : « J’ai été stupide, j’ai été désespérée, je suppose, et les hommes sont des hommes et ils mettent leur bite dans n’importe quoi ».

L’action en justice de la policière détaille également les allégations à l’encontre de M. Powell, l’accusant de s’être présenté comme une source de compagnie et de conseils, puis de l’avoir forcée à lui accorder des faveurs sexuelles. Elle a affirmé que M. Powell l’avait menacée de s’automutiler lorsqu’elle avait tenté de mettre fin à la relation.

En outre, Mme Hall a accusé le chef de la police, M. Davis, d’avoir eu un comportement inapproprié, notamment en l’invitant à déjeuner, en lui demandant de danser pour lui dans son bureau et en lui faisant des commentaires suggestifs.

Le scandale s’est amplifié lorsqu’il a été révélé que Davis avait connaissance des événements et qu’il avait même sollicité des vidéos explicites de Hall. M. Powell affirme que M. Davis lui a demandé de mentir au sujet de sa relation avec Mme Hall au cours de l’enquête.