Un juge tunisien a emprisonné huit membres d’un syndicat de la police pour atteinte à la sécurité publique et désobéissance après des affrontements avec les forces de police qui ont tenté de disperser leur sit-in de protestation, a déclaré vendredi un responsable syndical.
La tension monte entre les syndicats de police et le ministère de l’Intérieur. Les syndicats ont accusé les autorités de tenter d’étouffer l’activité syndicale, ce qui, selon eux, est un gain précieux qu’ils ont réalisé depuis la révolution de 2011.
Cela survient alors que le président Kais Saied fait face à de nombreuses critiques selon lesquelles il resserre son emprise après avoir pris le pouvoir exécutif l’année dernière, dissous le parlement, nommé un nouvel organe électoral et remplacé le Conseil suprême judiciaire dans des mesures que ses opposants ont qualifiées de coup d’État.
Saied nie les accusations et dit qu’il cherche seulement à établir une nouvelle république qui mettra fin à des années de chaos, d’anarchie, d’absence de justice et de corruption endémique. Il a appelé à plusieurs reprises cette année à l’unification des syndicats de sécurité en un seul et à la limitation de leur activité, ce à quoi les membres du syndicat de la police s’opposent.
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