Une unité d’enquête spéciale en Afrique du Sud a mené une perquisition au domicile de la présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, dans le cadre d’une enquête sur des allégations de corruption. L’opération, qui a duré plus de cinq heures, visait à recueillir des preuves concernant des accusations selon lesquelles elle aurait accepté des pots-de-vin lorsqu’elle était ministre de la Défense.

« Une opération de perquisition et de saisies a été menée au domicile de la présidente du parlement, Mme Nosiviwe Mapisa-Nqakula, dans le cadre d’une enquête la visant », a indiqué le parquet national sud-africain (NPA) dans un communiqué. »Elle a offert sa complète coopération aux enquêteurs pendant la fouille qui a duré plus de cinq heures à son domicile » dans une banlieue cossue de Johannesburg.

Mapisa-Nqakula, membre du Congrès national africain, a nié toute faute et a affirmé sa coopération avec les enquêteurs. Cependant, les accusations portent sur des paiements présumés d’au moins 120 000 dollars d’un entrepreneur de la défense entre 2016 et 2019, remis en espèces dans des sacs cadeaux.

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L’opération de recherche a été menée par l’Autorité nationale des poursuites, tandis que l’Alliance démocratique, parti d’opposition, a exigé la démission de Mapisa-Nqakula de ses fonctions parlementaires, alléguant qu’elle ne pouvait plus assumer ses responsabilités.

Ce n’est pas la première fois que Mapisa-Nqakula est confrontée à des allégations de corruption. Une enquête parlementaire antérieure sur des accusations similaires a été abandonnée lorsqu’elle est devenue présidente du Parlement en 2021.

Les scandales de corruption ont sérieusement entaché la réputation de l’ANC, qui risque de perdre sa majorité lors des prochaines élections. Les analystes prévoient que cela pourrait conduire à la formation d’un gouvernement de coalition pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique du Sud.