La Russie suit attentivement la situation après l’annonce du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, lors d’un point de presse. Elle a souligné l’importance de résoudre les problèmes au sein de cette association régionale par le biais d’un dialogue égal et mutuellement respectueux.

Le 28 janvier, les trois pays ont conjointement annoncé leur retrait de la CEDEAO, citant l’incapacité de l’organisation à apporter une assistance adéquate dans leur lutte contre le terrorisme et l’insécurité. La déclaration commune a mis en lumière les préoccupations persistantes des États membres du Sahel face à ces défis sécuritaires cruciaux.

La CEDEAO a réagi en exprimant sa disponibilité pour une « solution négociée » et en soulignant l’importance des trois pays en tant que membres de la communauté régionale. Depuis les prises de pouvoir militaires au Mali en 2020, au Burkina Faso en 2022 et au Niger en 2023, les relations entre ces pays et la CEDEAO sont tendues.

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L’organisation régionale a imposé des sanctions sévères et a même menacé d’utiliser la force militaire pour réintégrer les autorités déchues. En réponse, les trois pays ont pris la décision de se retirer, considérant la CEDEAO comme une « menace » pour la région du Sahel.

La Russie, en exprimant son intérêt pour cette évolution, encourage le règlement pacifique des différends et espère une résolution basée sur le respect mutuel dans la région du Sahel et l’Afrique de l’Ouest.