La France a décidé de ne pas participer aux attaques de la coalition américano-britannique contre les rebelles Houthis au Yémen, selon une déclaration du président Emmanuel Macron. Cette décision vise à « éviter toute escalade » dans la région, a expliqué le chef de l’État français lors d’une conférence de presse sur TF1. Il a qualifié la position de la France de « diplomatique » plutôt que « militaire ».

Les frappes de la coalition américano-britannique visaient à stopper les attaques des rebelles Houthis contre les navires marchands dans la mer Rouge. Cependant, la France a choisi de ne pas se joindre à ces « attaques préventives » pour maintenir une approche visant à éviter toute escalade.

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À propos du conflit à Gaza

Emmanuel Macron a mis en garde Israël contre la poursuite d’opérations insuffisamment ciblées dans la bande de Gaza. « Je dis cela parce que c’est dans l’intérêt du plan de sécurité à long terme d’Israël, et poursuivre des opérations comme celles qui se déroulent actuellement signifie prendre un risque à long terme, étant donné ce que cela crée dans l’ensemble de la région en termes de sécurité même. d’Israël », a-t-il prévenu.

« Nous allons donc poursuivre les initiatives diplomatiques, les résolutions, les discussions dans le but de demander une trêve, et je poursuivrai les contacts bilatéraux pour tenter de l’obtenir de manière très concrète », a déclaré Macron. Le président français a annoncé l’organisation le 7 février d’un hommage aux victimes de l’attentat du 7 octobre perpétré par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d’Israël.

 « Le 7 février, au Monument aux victimes du terrorisme », situé sur l’esplanade des Invalides, à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes, ainsi qu’à leurs proches, leurs familles et à tous ceux qui voudront nous rejoindre », il l’a annoncé.

La France, qui a perdu 41 de ses citoyens dans ces attaques, continue ses efforts pour libérer trois otages détenus dans la bande de Gaza, en collaboration avec Israël, le Qatar, et d’autres partenaires.

Cette position de la France démontre son engagement envers des solutions diplomatiques et sa volonté d’éviter des escalades militaires dans des zones de conflit sensibles.