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Niger : Une intervention militaire serait une « déclaration de guerre » au Mali et au Burkina



Une possible intervention militaire pour rétablir le président élu du Niger, Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État, suscite des tensions et des avertissements entre les gouvernements du Burkina Faso, du Mali et de la junte militaire au Niger.

L’escalade des menaces et les conséquences potentielles soulèvent des inquiétudes quant à la stabilité régionale.

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Un communiqué conjoints des gouvernements de Ouagadougou et Bamako

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Les gouvernements du Burkina Faso et du Mali, eux-mêmes issus de coups d’État, ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils mettent en garde contre toute intervention militaire. Ils considèrent une telle action comme « une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ». Cette déclaration intervient après la menace d’utilisation de « la force » formulée par les dirigeants ouest-africains lors d’une réunion à Abuja, la capitale du Nigeria.

Les deux gouvernements préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple nigériens. Ils soulignent également les conséquences désastreuses qu’une telle intervention pourrait avoir sur l’ensemble de la région, avec le risque de déstabilisation.

Refus des sanctions et des mesures coercitives

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Les gouvernements du Burkina Faso et du Mali affirment qu’ils refusent d’appliquer les « sanctions illégales, illégitimes et inhumaines » décidées à Abuja à l’encontre du peuple et des autorités nigériens. Ces sanctions comprennent la suspension des transactions commerciales et financières entre les États membres de la Cédéao et le Niger, ainsi que le gel des avoirs des responsables militaires impliqués dans le coup d’État.

Dans un communiqué distinct, la Guinée, dont le gouvernement est également issu d’un coup d’État, exprime son désaccord concernant les sanctions préconisées par la Cédéao, y compris une éventuelle intervention militaire. Le gouvernement guinéen décide de ne pas appliquer ces sanctions qu’il juge illégitimes et inhumaines, et enjoint la Cédéao à reconsidérer sa position.

La situation au Niger soulève des préoccupations quant à l’équilibre régional en Afrique de l’Ouest. Alors que les dirigeants de la Cédéao fixent un ultimatum d’une semaine à la junte militaire de Niamey pour un « retour complet à l’ordre constitutionnel », la possibilité d’une intervention militaire soulève de nombreuses interrogations quant à ses implications sur la stabilité et la paix dans la région.

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