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Cedeao et Niger : L’intervention militaire face au coup d’État est-elle possible ?



La Cedeao est résolue à répondre au coup d’État au Niger en prenant toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force si besoin. Pourtant, la mise en place d’une force militaire commune progresse lentement malgré les discussions récurrentes autour du sujet. Découvrons les enjeux de cette intervention militaire et les défis auxquels fait face l’institution.

La Cedeao a décidé de renforcer ses forces en attente (FAC) à la fin de l’année 2022, et cette initiative a été réitérée lors du sommet en Guinée-Bissau en juillet. Les chefs d’État ont convenu de réfléchir à la mise en place d’une force militaire commune qui pourrait intervenir dans deux cas spécifiques.

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Protection de l’ordre constitutionnel

La force militaire commune serait déployée lors de missions offensives, de recherche et de destruction, dans le but de lutter contre les groupes terroristes actifs. Elle agirait en soutien et en collaboration avec les armées locales pour protéger les civils.

La deuxième situation d’intervention concerne les menaces sur l’ordre constitutionnel. Si des individus tentent de renverser le pouvoir en place dans l’un des pays membres de la Cedeao, cette force pourrait être mobilisée pour rétablir la stabilité.

Peu de détails ont émergé sur la force militaire commune, notamment en ce qui concerne son financement. L’objectif serait de rassembler 5 000 hommes issus des pays membres de la Cedeao. Toutefois, l’urgence de certaines situations nécessite d’atteindre rapidement une brigade de 1 650 soldats disponibles.

Les points de blocage

Les problématiques autour du financement, de l’équipement et des effectifs restent les principaux points de blocage pour la mise en place rapide de cette force militaire commune.

La Cedeao envisage de redonner vie aux FAC depuis une dizaine d’années. L’Écomog, créée dans les années 1990 sous l’impulsion du Nigeria, était censée superviser des cessez-le-feu et maintenir la paix dans les situations de guerre civile. Cependant, ses interventions passées ont été marquées par des critiques et des difficultés.

En 1999, l’Écomog est remplacée par les FAC, composées de militaires, de policiers et de civils. Ces forces ont été déployées dans plusieurs pays membres de la Cedeao, notamment au Mali en 2012 et en Gambie en 2017.

Pour plusieurs observateurs, les FAC sont au point mort, mais la situation au Niger et la possibilité d’une réaction militaire pourraient insuffler un nouvel élan à cette force opérationnelle.

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