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Niger : incertitude planant sur une éventuelle intervention militaire



Au Niger, l’incertitude est à son comble concernant une éventuelle intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’ultimatum donné aux militaires ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum arrive à son terme, mais ces derniers montrent peu de volonté de céder le pouvoir.

Si les contours d’une intervention militaire ont été définis par les chefs d’État-major de la CEDEAO, certains pays voisins du Niger s’opposent à cette option. Le Nigeria, poids lourd de la CEDEAO, exprime son opposition lors d’une réunion à huis-clos. En vertu de sa Constitution, les forces de sécurité nigérianes ne peuvent combattre à l’étranger sans l’aval du Sénat, sauf en cas de « risque imminent ou danger » pour la sécurité nationale.

De son côté, l’Algérie, bien que n’étant pas membre de la CEDEAO, exprime également ses réserves quant à une intervention militaire. Le président Abdelmadjid Tebboune considère une telle action comme une « menace directe » pour son pays et affirme que toute solution doit inclure l’Algérie, sous peine de voir tout le Sahel s’embraser.

Lire aussi : La CEDEAO conclut sa réunion sur une éventuelle intervention militaire au Niger

L’appel à la raison

Face à cette situation délicate, certains acteurs alertent sur les conséquences désastreuses d’un conflit armé dans la région. Le Burkina Faso et le Mali, également dirigés par des militaires et confrontés à des violences jihadistes, assurent leur solidarité envers le Niger et considèrent toute intervention armée comme une « déclaration de guerre ».

Un collectif de chercheurs spécialistes du Sahel met en garde contre le scénario d’une guerre supplémentaire dans la région, prévenant que cela ne ferait qu’accroître l’expansion territoriale des mouvements jihadistes aux dépens des États.

L’espoir d’éviter le conflit

À Niamey, la capitale du Niger, certains résidents, bien que calmes, espèrent éviter une intervention militaire de la CEDEAO. Ils considèrent qu’une telle action n’apporterait que des tensions supplémentaires et souhaitent plutôt soutenir les nouveaux dirigeants pour provoquer un changement.

La France, ancienne puissance coloniale, appuie fermement les efforts de la CEDEAO pour contrer le coup d’État et exige un retour à l’ordre constitutionnel ainsi que la libération du président Bazoum. Toutefois, les relations entre les militaires nigériens et la France se sont détériorées ces derniers jours suite à la dénonciation d’accords de coopération militaire et sécuritaire par les généraux au pouvoir.

La communauté internationale garde un œil vigilant sur l’évolution de la situation au Niger. L’incertitude plane quant à l’issue de cet ultimatum et aux décisions qui en découleront.

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