Au Cameroun, la ville de Bamenda a été le théâtre d’un massacre tragique lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur des civils innocents au carrefour très fréquenté de la ville. L’incident s’est déroulé dimanche en fin de journée, causant la mort de dix personnes et blessant deux autres. Les auteurs de cette attaque ont été décrits comme des assaillants en uniforme militaire, et ils ont prétendument accusé les victimes de ne pas soutenir les séparatistes locaux.

Cela a suscité une profonde consternation dans la région anglophone du Cameroun, où le conflit a fait rage depuis 2017. Découvrons les détails poignants de cette tragédie.

Attaque meurtrière

Selon un témoin, les hommes armés sont arrivés à bord de véhicules et ont ordonné aux gens de s’asseoir par terre avant de les accuser de ne pas soutenir les séparatistes locaux. Ils ont ouvert le feu sur les personnes tentant de s’enfuir, provoquant la mort de dix d’entre elles. Le carrefour, pourtant très fréquenté, est devenu le théâtre d’un massacre choquant qui a plongé la ville de Bamenda dans la tristesse et le désespoir.

Les Ambazonia Defense Forces (ADF), principal groupe séparatiste de la région anglophone, ont nié toute implication dans cette attaque meurtrière. Depuis 2017, ce groupe se bat pour protester contre la marginalisation présumée par le gouvernement majoritairement francophone. Cependant, malgré leurs dénégations, le doute persiste quant à la nature de cette attaque et à ses auteurs réels.

Une chasse à l’homme lancée

Face à ce massacre, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, a pris des mesures immédiates en lançant une chasse à l’homme pour retrouver les « terroristes » responsables de cette tragédie. Les autorités sont déterminées à traduire les coupables en justice et à assurer la sécurité des citoyens de Bamenda.

Le Cameroun a été plongé dans un conflit sanglant depuis 2017, lorsque des manifestations dans les régions anglophones ont été violemment réprimées. Depuis lors, plus de 6 000 personnes ont été tuées dans les régions anglophones du pays, laissant derrière elles un pays déchiré par la violence et la douleur.