Geoffrey Cros, Premier secrétaire fédéral, exprime son indignation face au vote des députés du Lot, Huguette Tiegna et Aurélien Pradié, en faveur du projet de loi sur l’immigration. Le texte, comportant divers volets tels que les quotas migratoires, le durcissement du regroupement familial et de l’accès à certaines allocations, ainsi que des mesures sur l’intégration, le séjour, les demandeurs d’asile, et l’éloignement facilité en cas d’infractions graves, suscite des réactions vives.

Geoffrey Cros souligne que ce projet de loi semble revenir sur les principes républicains établis depuis la Révolution française, en introduisant des éléments tels que la restriction au droit du sol, la préférence nationale, et la déchéance de nationalité. Il s’insurge particulièrement contre le vote d’Huguette Tiegna, députée française d’origine burkinabè, qui a voté « oui » et a ainsi suscité l’indignation au sein de son parti politique et au-delà, peut-être même à l’échelle continentale.

Dans sa déclaration, Geoffrey Cros dénonce le comportement électoral des deux députés du Lot, exprimant son étonnement devant le fait que deux représentants de la région aient voté en faveur d’un projet de loi partagé par l’extrême droite.

Il remet en question la logique politique du gouvernement, l’accusant de se laisser dicter un projet par ses soi-disant ennemis politiques, l’extrême droite. Cros estime que le débat sur l’immigration était nécessaire, mais que le projet de loi adopté ne sert pas à encourager l’intégration, mais plutôt à stigmatiser.

Geoffrey Cros conclut en soulignant que cette situation représente une faille majeure dans la dignité politique des députés concernés. Il critique également Aurélien Pradié, qu’il considère comme un défenseur du gaullisme social, pour s’aligner sur des positions contraires aux valeurs qu’il prétend défendre. La déclaration se termine sur une interrogation amère : « Peut-on encore se lever le matin pour faire de la politique en se disant qu’on a fait gagner le Rassemblement National ? »