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Pourquoi le leader nord-coréen aurait-il ordonné l’assassinat de son frère?



Le décès du demi-frère aîné du leader nord-coréen Kim Jong-un alimente évidemment les spéculations journalistiques au sud de la péninsule. Kim Jong-nam représentait-il réellement un danger pour le pouvoir en place?

Le demi-frère aîné du dictateur a été assassiné par empoisonnement ce mardi à l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie. Deux femmes impliquées dans l’affaire ont rapidement pris la fuite mais l’une des deux suspectes, dotée d’un passeport vietnamien, a été arrêtée dès ce matin par la police malaisienne.

« Une épine dans le pied »
Dans son édition de ce mercredi, le quotidien bilingue The Korea Times (Corée du Sud) privilégie la thèse de l’assassinat d’un frère exilé devenu trop encombrant pour Pyongyang, une « épine dans le pied » de Kim Jong-un. La victime avait en effet critiqué plusieurs fois le régime (voir articles connexes) et le mode de succession dynastique appliqué depuis Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée.

L’héritier déchu
En réalité, Kim Jong-nam était aussi considéré comme l’héritier potentiel de Kim Jong-il (1994-2011) avant de tomber en disgrâce en 2001, précise le Korea Times. Selon le quotidien de Séoul, le demi-frère exilé « représentait une menace » pour Kim Jong-un, notamment parce que le pouvoir n’avait pas été confié à l’aîné, « comme le veut la coutume ». Pyongyang aurait donc décidé d’éliminer l’ex-prétendant au « trône », non pas en raison de ses ambitions personnelles mais bien pour éviter qu’il ne serve de « centre de ralliement » pour les mutins potentiels.

Paranoïa
Sans doute inquiet d’une possible trahison de son entourage, Kim Jong-un aurait donc cherché par cette « élimination » à apaiser sa paranoïa, précise le Korea Times. Les faits tendent dès lors à prouver que la structure-même de l’État nord-coréen ne s’avère pas aussi solide que le pouvoir ne tente de l’affirmer, souvent avec fermeté.

Précédents
En 2012, l’exilé avait déjà été la cible d’une tentative d’assassinat, selon le renseignement sud-coréen. Selon son directeur Lee Byung-ho, Kim Jong-nam aurait même écrit une lettre à son frère pour le supplier de l’épargner. Son appel n’a pas été entendu. Il s’agit du deuxième haut dignitaire assassiné depuis l’accession au pouvoir du jeune Kim Jong-un, 34 ans.

Source: The Korea Times, Le Courrier international

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