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Le trafic des faux médicaments est plus rentable que les stupéfiants en Afrique de l’ouest



Dans l’ouest de l’Afrique,le trafic des faux médicaments est un business très rentable. L’argent généré dépasse le capital que peux nous procurer les stupéfiants. Malgré toutes les difficultés que peuvent subir cette activité , la multiplication des faux médicaments , la prolifération de traitements falsifiés ou de qualité inférieure tue plus de 100 000 personnes par an sur le continent.

Prenons un cas Togolais à titre illustratif. Après avoir enchaîné un paludisme et une typhoïde, Ayawo Hiévi pensait être au bout de ses peines grâce aux médicaments prescrits par un médecin de Lomé. Mais ce Togolais ne se doutait pas que le traitement serait pire que le mal et qu’il perdrait l’usage de ses reins.

C’était en 2015, dans le petit centre médical de son quartier. « Après quatre jours de soins, j’ai commencé à sentir des douleurs dans le ventre », explique à l’AFP le couturier de 52 ans. Deux semaines plus tard, il a dû être hospitalisé en urgence au CHU de Lomé. « La quinine et l’antibiotique utilisés pour me soigner dans le cabinet médical étaient de faux médicaments et ont abîmé mes reins. »
Ayawo souffre aujourd’hui d’insuffisance rénale chronique et doit se rendre régulièrement à l’hôpital pour y être dialysé. « Mes activités sont totalement paralysées, car je ne suis plus en bonne santé pour exercer mon métier, explique-t-il avec rancœur. Psychologiquement aussi, je vous avoue que je souffre. »
Le drame de ce couturier est loin d’être un cas d’exception. Le trafic de faux médicaments, c’est-à-dire falsifiés ou de qualité inférieure, est responsable de plus de 100 000 morts par an en Afrique, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pour rappel, en juillet 2019, 67,8 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits, saisis entre juin 2018 et juin 2019, ont ainsi été brûlées à Lomé. Une saisie record de 200 tonnes de faux médicaments a été réalisée mi-novembre à Abidjan par la gendarmerie ivoirienne et quatre suspects, dont un ressortissant chinois, ont été arrêtés.

Malgré ces efforts récents, les saisies montrent que « le phénomène reste important » et implique « des réseaux criminels très organisés », décrypte le docteur Kpéto.

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