Chile Eboe-Osuji, le président de la Cour Pénale Internationale (CPI) a été accueilli le 15 octobre 2019 à Accra (Ghana), où il a eu à se prononcer à une conférence publique en présence du Président de la République du Ghana. Il s’est ensuite entretenu avec d’autres hauts cadres du gouvernement. Le Président Eboe-Osuji ne s’est pas égaré pour remercier le Ghana de son ferme soutien à la CPI et pour souligner la multifaçade de la Cour pour l’humanité.
En réponse à l’invitation de l’Institut ghanéen de gestion et d’administration publique « Ghana Institute for Management and Public Administration » – GIMPA), le Président Eboe-Osuji a prononcé la conférence publique annuelle inaugurale sur la justice pénale internationale au Centre africain pour la justice pénale internationale rattaché à la faculté de droit du GIMPA.
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Dans son discours, le Président a précisé que l’effet dissuasif de la Cour était l’une de ses valeurs les plus importantes pour la communauté internationale. « Il y a de nombreuses raisons d’insister sur le fait que la simple existence de ce mécanisme judiciaire permanent de responsabilité constitue vraiment un obstacle gênant à la libre volonté de ceux qui sont enclins à commettre des crimes d’atrocité », s’est-il prononcé.
Le Président Eboe-Osuji a par ailleurs insisté sur la valeur de la CPI pour le développement économique et humain, vu le Statut de la Cour à criminaliser les comportements qui favorisent ou sont indispensables aux conflits armés et leurs effets destructeurs sur la société.
À l’occasion le Président de la République du Ghana, S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a déclaré que malgré les controverses entourant le fonctionnement de la CPI, il y avait « peu de doute que l’émergence de la Cour a comblé… un vide significatif et important dans l’architecture globale de la responsabilité pour le mal à l’échelle de masse ». Il a souligné qu’il était « impératif que la portée de la Cour soit universelle », et a assuré que « le Ghana reste attaché à ses obligations en vertu du Statut de Rome et du travail de la CPI».
Pendant qu’il était toujours à Accra, le Président Eboe-Osuji a ne s’est pas retenu de s’entretenir avec la juge en chef du Ghana, Mme la juge Sophia Akuffo, et la Ministre des Affaires étrangères, S.E. Shirley Ayorkor Botchway. Ces réunions ont notamment porté sur l’importance de la sensibilisation et de la communication pour vaincre les idées fausses sur le travail de la Cour.
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