Le gouvernement ghanéen a annoncé lundi que les pourparlers visant à restructurer sa dette internationale de 13 milliards de dollars en obligations ont échoué.

Depuis le 16 mars, des discussions officielles étaient en cours entre le Ghana et deux groupes de détenteurs d’obligations, impliquant des gestionnaires d’actifs occidentaux, des fonds spéculatifs et des banques régionales africaines. Cependant, le groupe régional a rejeté certaines propositions, y compris celle permettant de maintenir la valeur initiale des obligations avec une prolongation de la maturité et une réduction du coupon.

Dans une déclaration, le gouvernement a indiqué que les pourparlers avaient été suspendus après que le Fonds monétaire international a jugé l’accord non conforme à ses critères de soutenabilité de la dette.

Le ministère des Finances ghanéen a ensuite affirmé que les négociations se poursuivraient pour parvenir à un accord conforme aux exigences du FMI.

Cette impasse compromet sérieusement les efforts du Ghana pour sortir du défaut de paiement et de la crise économique. Alors que le pays cherche désespérément des solutions pour stabiliser sa situation financière et économique, l’échec des pourparlers de restructuration de la dette représente un sérieux revers.

000 Par1401024 0

La crise économique actuelle du Ghana, exacerbée par la pandémie de COVID-19 et ses répercussions, nécessite des mesures audacieuses et efficaces pour restaurer la stabilité financière et relancer la croissance économique. Cependant, avec l’impasse dans les pourparlers sur la dette internationale, le chemin vers la reprise économique semble semé d’embûches.

Il est crucial que le gouvernement ghanéen et les créanciers trouvent rapidement un terrain d’entente pour parvenir à une solution durable qui permette de stabiliser la situation financière du pays et de restaurer la confiance des investisseurs. En attendant, le Ghana risque de rester en proie à des difficultés économiques persistantes.