Dans un développement historique, le Burkina Faso a signé un accord avec la Russie le 13 octobre pour la construction d’une centrale nucléaire. Cet accord, passé entre l’agence russe de l’énergie atomique Rosatom et le ministère burkinabé de l’Énergie, ouvre la voie à la création d’une centrale nucléaire qui permettra de répondre aux besoins énergétiques des populations burkinabés, où moins d’un quart de la population a actuellement accès à l’électricité.

La signature de ce mémorandum d’entente a eu lieu à Moscou, lors de la Semaine russe de l’énergie, à laquelle le ministre de l’Énergie du Burkina, Simon-Pierre Boussim, a participé. Ce document marque un jalon important dans les relations entre le Burkina Faso et la Russie, établissant une base pour une coopération future dans divers domaines liés à l’énergie nucléaire.

Selon un communiqué publié sur le site de Rosatom, ce mémorandum constitue le premier accord entre la Russie et le Burkina Faso dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire. Il ouvre la voie à une collaboration étendue, notamment dans la création d’une production nucléaire, l’application non énergétique de l’énergie nucléaire dans l’industrie, l’agriculture et la médecine, ainsi que le développement des infrastructures nucléaires du Burkina Faso. De plus, il vise à sensibiliser le public burkinabé aux technologies nucléaires.

Cette décision fait suite à l’annonce faite fin juillet par le Président de la Transition burkinabé, Ibrahim Traoré, lors d’une réunion avec le Président russe Vladimir Poutine, exprimant le désir du Burkina Faso de mettre en chantier une centrale nucléaire. Cette avancée marque un pas significatif vers la modernisation de l’infrastructure énergétique du Burkina Faso, offrant ainsi un avenir plus lumineux et plus énergique pour ses citoyens.