De retour dans son village natal de Mama, Laurent Gbagbo, ex détenu de la Cour pénale internationale (CPI) a donné de ses nouvelles à ses parents de Mama. Il n’a pas oublié de révéler ce qu’il a enduré à la Haye.

L’ex-président était de retour dans son village natal de Mama, dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, dix jours après son retour à Abidjan à la suite de son acquittement par la CPI.

Heureux de retrouver ses parents, le woody de Mama a raconté comment a été son « voyage ». Il a fait de troublantes révélations.

Lors de sa prise de parole devant la population de Mama, Gbagbo a laissé entendre qu’un ministre belge l’avait dit de ne plus faire la politique.

Va-t-il accepter ou rejeter l’idée du ministre en question ?

Voici sa réaction :

« Quand Fatou bensouda est venue me voir pour citer les faits qui me sont reprochés, je me suis dit que les FDS avaient fait des choses que je ne savais pas. Quand elle a fini, je lui ai dit c’est tout? C’est à cause ça là ? Et j’ai dit à maître Altit, le dossier dont je te parlais là et je te disais il n’y a rien, il n’y a rien vraiment. (…) On devait juste écarté un concurrent gênant.

A la Haye, il y avait des témoins, après avoir fini de témoigner ont demandé au juge s’il pouvait me saluer. Il y a même des gens à qui on demandait le nom de leur village, il cherchait dans un cahier. (…) On peut m’accuser de tout mais je ne suis pas un criminel.

Un jour un ministre belge est venu me voir pour me dire que je ne dois pas faire la politique parce que j’avais reçu le président Bédié et une délégation du PDCI, j’ai dit comment ? Je dis bon si c’est comme ça on fait comment ? Ils disent on ne fait rien, mais tu ne dois pas faire la politique.

Je leur ai dit : c’est on ne fait rien je retiens. C’est la politique qui m’a emmené ici et vous refusez que je fasse la politique. C’est la politique qui m’a emmené ici et c’est la même politique qui va me faire sortir d’ici. Vous envoyez quelqu’un à cause de la politique et vous refusez qu’il fasse la politique. Je fais la politique. Je suis fier de voir ce préau rempli et débordant car je ne savais pas qu’il sera un jour rempli ».