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Laurent Gbagbo peut-il briguer un nouveau mandat ?



L’ancien chef d’État ivoirien Laurent Gbagbo a été acquitté des peines retenues contre lui par la Cour Pénale Internationale. Bonne nouvelle pour beaucoup, mais pour d’autres, c’est le début d’une autre tournure que risque de prendre  la scène politique ivoirienne.

 

Sept ans après que Laurent Gbagbo soit transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, trois ans après le début de son procès et après 231 rudes audiences, il est désormais acquitté.

 

Selon des proches, Laurent Gbagbo a toujours cru en cet événement, sa liberté. Depuis son arrestation le 11 avril 2011 , éperdu et abattu, dans sa résidence présidentielle, Laurent Gbagbo n’a cessé de clamer son innocence. Ses avocats allaient dans le même sens. Le dossier est vide, martelaient-ils. Ses partisans n’ont pas cessé de défendre sa cause. « Papa » est victime d’un complot occidental, se lamentaient ses partisans.

 

Désormais, Nombreux sont ceux qui pensent que l’ancien chef d’État ivoirien, étant redevenu président du Front populaire ivoirien (FPI) ne souhaite rentrer dans son pays que pour réconcilier ses concitoyens. « Qu’a-t-on en tête après tant d’années de cachot ? » lâche l’un de ses intimes. Passé en quelques instants d’accusé quasi coupable en innocent presque martyr, Laurent Gbagbo est le seul à savoir ce qu’il fera de sa liberté. Mais ce dont on peut être sûr, est que la décision de la Cour est bien plus que le renversement d’un destin intime, bien plus que la victoire d’un camp. Puisque la Côte d’Ivoire n’est pas loin de sa prochaine séance électorale présidentielle , cette mise en liberté de Laurent Gbagbo vient bouleverser tout le jeu politique ivoirien.

 

Il est à rappeler que le décès de sa mère, en 2014, fut un instant des plus durs de ses sept années de détention : début novembre 2018, l’ancien président a été l’un des premiers à apprendre, par téléphone, le décès d’Aboudramane Sangaré. Le frère, le camarade, l’homme de confiance était si irremplaçable que Laurent Gbagbo a décidé de ne pas nommer de nouveau président intérimaire à la tête du FPI. Alors que des tensions internes commençaient à naître, il en a lui-même repris pleinement la commande .

 

Du haut de ses 73 ans, même fatigué, Laurent Gbagbo suit quotidiennement les affaires du parti et a d’ailleurs reçu une dizaine de fois Assoa Adou, son secrétaire général, ces quatre derniers mois, pour entériner la ligne du FPI. « Rien ne se fait sans son accord », assure un cadre. « Cet homme n’a jamais fait que de la politique ! À son retour à Abidjan, il en fera encore et toujours. C’est sûr, il jouera un rôle de premier plan. »

 

Qu’en sera-t-il de son retour au pays ? Des sources proches du du Président Alassane Ouatara donnent idée sur une probable intention de ce dernier. « Nous espérons que Gbagbo se tiendra à carreau. Les Ivoiriens l’accueilleront, et nous, nous le cueillerons », se gausse une source proche du président. Alassane Ouattara s’est réservé une carte contre son grand adversaire . Il ne l’a pas amnistié dans l’affaire du casse de la BCEAO. En janvier 2018, l’ex-chef de l’État a été condamné par la justice ivoirienne à vingt ans de prison. Même si la décision de ne pas l’amnistier était passée quasi inaperçue à l’époque , elle s’avère aujourd’hui être un aspect incontournable dans les prévisions sur l’avenir de Laurent Gbagbo. Gbagbo pourrait-il être arrêté dès son arrivée dans son pays ? Si les autorités refusent de répondre, elles laissent planer la menace.

 

Pour rappel, les pièces d’identité de l’ex président entre-temps prisonnier ont été expirées, ce qui fait  qu’avant de pouvoir rentrer, il devra obtenir de nouveaux papiers d’identité. Il sera ainsi tributaire du bon vouloir de l’État, qui sera de toute façon et logiquement préalablement consulté par la CPI.

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