Le rapport annuel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur les violations des droits des enfants en temps de conflit révèle que les forces armées russes et les groupes armés affiliés sont désormais inscrits sur la « liste de la honte ». Cette liste répertorie les responsables des violations des droits des enfants, notamment les meurtres, les mutilations, les enlèvements et les violences sexuelles, dans une vingtaine de zones de conflits à travers le monde.

Les forces armées russes et les groupes armés affiliés ont été ajoutés à la liste en raison du nombre élevé d’enfants tués et blessés, ainsi que des attaques perpétrées contre des hôpitaux et des écoles en Ukraine.

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Antonio Guterres souligne sa consternation face à ces événements, déclarant : « Je suis particulièrement choqué par le nombre élevé d’attaques contre des écoles, des hôpitaux et du personnel protégé, ainsi que par le grand nombre de morts et de mutilations d’enfants attribués aux forces russes et groupes armés affiliés. »

Le rapport indique que les autorités russes ont engagé des discussions avec l’ONU sur ces questions, mais elles sont appelées à finaliser de manière urgente leurs engagements visant à protéger les enfants, notamment en évitant l’utilisation militaire des écoles et des hôpitaux.

Attaques choquantes contre des écoles et des hôpitaux

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Le rapport de l’ONU confirme que 477 enfants ont été tués en Ukraine en 2022, dont 136 par les forces russes et les groupes affiliés, ainsi que 909 cas d’enfants mutilés. De plus, 461 attaques contre des écoles et 290 contre des hôpitaux ont été recensées, dont les deux tiers sont attribués aux forces russes et aux groupes affiliés.

Bien que les forces armées ukrainiennes ne figurent pas sur la « liste de la honte », le rapport met en garde Kiev en raison du nombre d’enfants tués et mutilés, ainsi que des attaques contre des écoles et des hôpitaux. Antonio Guterres annonce qu’il sera particulièrement attentif à cette situation dans son prochain rapport.

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Jo Becker, de Human Rights Watch, salue l’ajout de la Russie à la « liste de la honte » en tant que responsabilité des graves violations des droits des enfants. Cependant, elle critique l’absence d’Israël sur cette liste, soulignant que le refus répété de tenir Israël responsable de ses propres violations des droits des enfants encourage les forces israéliennes à faire un usage excessif de la force contre les enfants palestiniens.

Le rapport de l’ONU note une baisse significative du nombre d’enfants tués par les forces israéliennes entre 2021 et 2022, passant de 78 à 42. Cependant, Antonio Guterres reste très préoccupé par le nombre d’enfants tués et mutilés par les forces israéliennes.

En conclusion, le rapport met en lumière l’ampleur et la gravité des violations des droits des enfants dans différents pays, tels que la République démocratique du Congo, la Somalie et la Syrie. Il souligne également la nécessité de protéger les enfants lors des conflits armés et de tenir les responsables de ces violations pour compte.