Des pluies torrentielles ont fait des dégâts en Indonésie et Timor oriental. Sur l’île de Florès, particulièrement touchée, des ponts, routes et maisons se sont retrouvés sous la boue. Cette catastrophe a engendré des pertes en vies humaines. Les secouristes voient le sauvetage de plus en plus complexe sur le terrain.
Ce lundi 5 avril, on dénombre au moins 90 morts et plusieurs dizaines de personnes portées disparues à cause d’un glissement de terrain. Des milliers de personnes se retrouvent sans abris. Des réservoirs d’eau ont été complètement débordés et il faut d’urgence trouver des abris à ceux qui n’en ont plus.
La boue et la météo constituent un gros défi, de même que les débris qui s’amoncellent et compliquent les recherches pour les sauveteurs. De nombreux habitants, paniqués, courent vers des centres d’accueil tandis que d’autres restaient à proximité du reste de leurs maisons. Le président indonésien, Joko Widodo, a présenté ses « condoléances ». « Je mesure la peine immense de nos frères et sœurs après cette catastrophe », a-t-il exprimé dans un discours à la nation.
Comme le rapporte l’AFP; un besoin urgent de médicaments se fait sentir sur le terrain. De la même manière, il faut de la nourriture et des couvertures pour ces sinistrés dans les centres d’accueil. L’archipel indonésien connaît souvent des crues subites et glissements de terrain. Ce phénomène selon des spécialistes est imputable à la déforestation grandissante.
En janvier dernier, 40 Indonésiens ont trouvé la mort lors d’inondations qui ont touché la ville de Sumedang, dans l’ouest de Java. L’Agence nationale de gestion des catastrophes estime que 125 millions d’Indonésiens, la moitié de population de l’archipel, vit dans des régions où le risque de glissements de terrain est réel.
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