Guillaume Soro expérimente les dures réalités de l’exil sur la route du pouvoir. Le leader de GPS qui voit chaque jour fondre son lot de compagnons dit en avoir pleinement conscience. Soro sait que c’est le prix à payer.
Lorsqu’il démissionne de la tête de l’Assemblée nationale le 8 février 2019, Guillaume Soro officialise les tensions souterraines qui minent depuis longtemps sa relation avec Alassane Ouattara. Vu les conditions dans lesquelles cette démission a eu lieu, Soro se souvient:
« Je savais dès lors que s’en était fini de la démocratie dans mon pays », affirme aujourd’hui Guillaume Soro. Mais, « J’étais aussi conscient que la route,pour le retour, serait longue et rocailleuse: la mort, la prison, l’exil et les trahisons! Ça n’a pas raté« , ajoute-il.
Cependant, le président de GPS estime que toutes ces expériences contiennent quelque chose de positif. « Le positif ? Je continue à observer et à apprendre », note Guillaume Soro.