En Inde, un conducteur de corbillard a eu la surprise de sa vie pendant qu’il conduisait une femme déclarée morte vers un crématorium. Le corps de la défunte devait alors être incinéré comme c’est souvent le cas dans la culture indienne, mais un retournement de situation plutôt inattendu s’est produit.

À quelques minutes du pire

Victime d’un incendie ravageur à son domicile, Bujji Aamma, une indienne de 52 ans a malheureusement subi des brûlures sur 50% de son corps. Elle a alors été admise dans un hôpital local pour les premiers soins, mais faute de moyens, la femme a dû être rapatriée à la maison. Son état était cependant critique et le mal s’est aggravé après quelques jours passés sans les soins adéquats.

La situation a conduit d’ailleurs à un arrêt de sa respiration, ce qui a été perçu comme une preuve de décès chez les personnes qui l’assistaient. « Nous pensions qu’elle était morte et avons contacté d’autres personnes de la localité pour prévoir un corbillard pour transporter le corps jusqu’au lieu de crémation » a notamment déclaré son mari au média Times of India.

Mais alors que tout était préparé pour l’incinération du corps de la défunte, elle se réveilla à l’arrière du corbillard qui l’y emmenait. « C’est à ce moment-là que Bujji a ouvert les yeux et a répondu à nos appels, ce qui nous a choqués », raconte l’homme qui était assis à l’arrière avec le corps. « Au début, nous étions effrayés, car nous n’avions jamais vu un tel incident, même si nous avions déjà entendu certaines histoires de ce genre » renchérit-il.

Des faits récurrents en Inde

Comme le mentionne le dernier témoignage, des faits similaires se produisent très fréquemment en Inde. En effet, le pays n’exige pas d’acte de décès aux indiens avant les incinérations, mais c’est tout le contraire pour les étrangers. En l’absence d’un constat médical clair, des erreurs d’appréciation peuvent donc conduire à ces événements qui sont pour le moins effrayants pour ceux qui y assistent.

Le mois dernier, Darsha Singh Brarun, un homme de 80 ans s’était notamment réveillé à l’arrière d’un corbillard après des secousses occasionnées par un passage sur un nid-de-poule. En période COVID, une femme était également revenue à la vie quelques minutes avant sa crémation.