Le gouvernement haïtien a pris des mesures draconiennes pour rétablir l’ordre après une flambée de violence ce week-end. L’état d’urgence a été décrété, accompagné d’un couvre-feu, suite à l’assaut de membres de gangs armés sur les deux plus grandes prisons du pays.
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Certains prisonniers, comme Carlos, un ancien mercenaire colombien, ont préféré rester dans leur cellule, racontant une nuit terrifiante : « La nuit dernière, la situation était terrible. Les émeutes dans la prison ont mis nos vies en danger. Nous nous sommes mis à l’abri, nous avons été la cible de nombreux coups de feu, nous avons frôlé la mort. Nous, les Colombiens, ne devons rien à personne. Nous sommes restés dans nos cellules. Pourquoi ne sommes-nous pas partis ? Eh bien, nous n’avons rien à fuir. Nous ne devons rien à personne. Nous sommes restés ici. »
L’assaut du pénitencier national de Port-au-Prince a entraîné la mort d’au moins une dizaine de personnes, avec plusieurs milliers de détenus s’évadant. Haïti traverse une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021.
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Le gouvernement décrète un couvre-feu
Port-au-Prince, le dimanche 3 mars 2024.- En raison de la dégradation sécuritaire, notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, caractérisée par des actes criminels de plus en plus violents perpétrés par les gangs armés,.. pic.twitter.com/wfG5AsGCtI
— Primature de la République d’Haïti (@PrimatureHT) March 4, 2024
Haïti
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