« Vous dites donc que l’on devrait suivre Alassane Ouattara dans sa logique? Et pourtant on voit qu’il avance droit vers le mur, on va le suivre et après la population va venir se soulever pour venir nous bastoner tous sans exception. Moi, je ne peux pas me laisser frapper bêtement comme ça. Donc je me suis retourné». Ceux sont les propos de Guillaume Soro à quelques de ses partisans lors d’un meeting à Milan.

Devenu premier ministre en 2007 et président de l’Assemblée Nationale en mars 2012. Guillaume Soro est un allié et un proche d’Alassane Ouattara. Il l’a soutenu pendant la crise de 2010-2011 face à Laurent Gbagbo. Mais tel n’est plus le cas actuellement. Dans une certaine rupture d’avec le président Alassane Ouattara, celui-ci dans un de ses discours a donné ses raisons comme indiqué plus haut.
Ainsi, l’ancien premier ministre demande à Alassane Ouattara de faire attention aux aigrefins. Un président digne de ce nom ne cherche pas à voir le fin fond de la CEI. Où on dit il faut surveiller la CEI, tout le monde doit être de ta famille. Il faut plutôt assurer la sécurité du Conseil constitutionnel. Si tu es sûr de gagner, pourquoi tu fais ça ?
Soro dans sa perspective donne l’exemple de Gbagbo qui selon lui était sûr de gagner, et raison pour laquelle il a donné la CEI à l’opposition. Cette fois j’ai décidé d’aller plus loin et rien ne pourra m’empêcher. Pour cela je serai candidat aux prochaines élections.
Pour finir Guillaume assure qu’il est lui même son propre maître et chef de son agenda. Il est préférable de faire seul son chemin et aboutir au bon port que d’avancer avec un grand allié qui te fait avancer vers un mur. A-t-il conclu.