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Enquête : comment finance t-on le showbizz togolais Comment les artistes finances t-ils leur activités ?



Au Togo, l’industrie culturelle est l’enfant marginalisé au niveau du gouvernement. Aucune politique culturelle, aucune subvention, ou tout simplement aucun regard sur ce secteur d’activité qui engrange des millions. Pourtant, il n’ y a pas de showbizz, sans financement. Comment nos artistes finance t-ils leurs activités.  Nous nous sommes penchés sur le sujet.

Le prix du studio, pour une chanson, en qualité moyenne, vaut entre 50 et 150 000f. Pour un clip, il faut compter entre 500 000f et  1 500 000f (tout frais compris). Pourtant, nous constatons que plus de 500 nouvelles chansons sont sorties en 2014.

Pour arriver à atteindre leur but, les artistes ont leurs sources de financement : Le mécénat, la production, le sponsoring et l’auto financement.

 

1er constat, sur une enquête autour de 100 artistes, 93 sont soutenus par le mécénat. Forme de financement qui consiste à investir dans la production d’une œuvre artistique, sans en attendre un retour financier.

 

La classe des « Tonton »

Généralement, ce sont les « Tontons » ou les « tantis » qui peuplent cette catégorie de financier. L’artiste va vers un proche parent, qui peut être un oncle, une tante, un cousin ou autre membre de la famille supposé « avoir les moyens ». Ce « Tonton » ou cette « tanti » peut être simplement le voisin du quartier, l’ami. Il a l’apparence d’être au dessus de la moyenne, parlant du niveau de vie. C’est le financement dont a recours généralement, les artistes en herbe. Presque tous, sont passés par là.

 

La catégorie des « Boss »

Autre système de financement, toujours dans le mécénat, le « soutien des boss » :

Le système est pareil à celui des « Tontons ». Sauf qu’ici, on n’a souvent aucun lien avec le « boss ». C’est souvent un directeur de société, privé ou étatique, un haut gradé de l’armée, un fonctionnaire haut cadre, un fonctionnaire international ou tout autre « personnage » public, supposé nanti. Les politiciens sont en partie dans  cette catégorie.

Ici, l’artiste passe par les salles d’audience, est confronté aux procédures administratives, et quand il « gagne », c’est « gros ». Sauf que, les « Boss » se méfient des arnaqueurs. Alors, avant de s’aventurer sur cette route, il vaut mieux être connu. Etre un artiste déjà en vue. Là, ils sont sur qu’ils financent un « artiste ». « Les boss » prennent la relève des « Tontons ».

 

C’est un système que la plupart, sinon la quasi-totalité des artistes connus ont expérimenté.

Dès fois, c’est le « Boss » lui-même qui fait lé démarche vers l’artiste. Dans ce cas, l’artiste n’hésite pas à l’appelé « Parrain ».

 

Le clan  « des producteurs »

Ce n’est qu’après les boss,  qu’arrivent les producteurs. Ils sont très peu, et généralement, disparaissent aussi vite qu’ils sont apparu. Ce qui devait être l’âme même du showbiz, devient juste un levier de plus. Cette forme de financement est du business. Une personne A (le producteur), met de l’argent dans les activités d’une personne B (l’artiste), et espère un bénéfice. Un investissement donc. Sauf que cette forme de financement est le moins sollicité, du fait que généralement l’artiste cherche une subvention, plûtot qu’une production. Le label, ou le producteur, au Togo, perd souvent son investissement, du fait, des difficultés de vente du produit culturel. Mais, cette forme, aussi petite soit – elle, existe au Togo, et finance moins de 1% de l’industrie. Et selon, notre enquête, ils finissent par devenir des « boss » plutôt que des producteurs.

 

Les subventions

Cette forme de financement vient plus de l’international. L’institut Goethe et l’institut Français de Lomé en sont les leaders. Ont retrouve la Francophonie et quelques associations internationales. Le théâtre et la danse contemporaine vivent en partie grâce à ses subventions.

 

 

Le rang des « Sponsor »

Autre façon de financer son art, le sponsoring. Une goutte d’eau dans la marre. Une société finance une chanson, ou un clip pour avoir une visibilité publicitaire. Mais, un cas rare au Togo. Pour ne pas dire, « très rare » dans le processus de production. Toute fois, sur les spectacles, quelques uns se manifestent. Certains politiciens agissent également sur ce canal. Il finance l’artiste, et le sollicite plutard pour leur meeting et autre manifestation publique.

 

L’auto financement

Dernière source de financement, l’artiste lui-même. Dans ce cas de figure, l’activité artistique est secondaire, et est financé par une activité principale menée par l’artiste (salarié, commerçant etc…). Souvent, l’activité première, finit par  noyée le 2ème. L’artiste peut se financer également à partir de ses recettes sur ses activités artistiques.

 

 

Et les 1er bénéficiaires de ces formes de financement, restent de loin, les artistes musiciens chanteurs.  Les stars

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