Alors que la Côte d’Ivoire s’apprête à élire un nouveau président le 31 octobre prochain, une vive tension prévaut dans le paysage socio-politique. Récemment l’on constatait une coalition des parties de l’opposition contre le RHDP. Une ambiance des plus inquiétantes quand le tableau s’apparente à celui des élections présidentielles de 2010.

La semaine dernière, justement l’Union Européenne s’inquiétait des mouvements politiques, l’Etat de Côte d’Ivoire disait en réponse prendre acte du communiqué de l’institution.

A l’instar de l’institution européenne, Nathalie Yamb se montre également préoccupée. Dans une apparition sur son profil twitter, la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, exhortait les autorités ivoiriennes à prendre exemple sur le Ghana. L’élection présidentielle est prévue pour décembre prochain, une atmosphère politique apaisée y règne pourtant, selon elle.

“Il y a élection présidentielle au Ghana en décembre 2020. Mais nulle part on entend parler de violence, crise électorale, changement de Constitution, ordonnance… Tout ça, c’est grâce à ce monsieur et au cadre législatif électoral qu’il a mis en place. On va pas s’en inspirer ?”, s’est interrogée Nathalie Yamb sur son compte Twitter.

A l’afflux de réactions désagréables suite à son message, la Camerounaise se défend en ces termes :

“C’est parce que les institutions du Ghana sont solides, que le peuple a été éduqué et que le changement de mentalité impulsé par JJR a été pérenne. Sinon, le Ghana a longtemps été la capitale de l’instabilité et de la corruption. Il suffit d’un bon leader pour changer la destinée d’un pays“.