La condamnation à mort est toujours effective dans certains Pays. En Egypte, rien qu’en dix jours de ce mois d’octobre les personnes mises à mort touchent la cinquantaine.
L’Egypte a procédé à 49 exécutions en 10 jours en octobre, selon un décompte publié par Human Rights Watch jeudi, qui réclame aux autorités égyptiennes « l’arrêt immédiat » des mises à mort.
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L’organisation de défense des droits humains, qui se fonde notamment sur des informations publiées dans les journaux pro-gouvernementaux, précise que « le gouvernement n’annonce habituellement jamais les exécutions, ni n’en informe les familles des prisonniers ».
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Ces personnes exécutées seraient accusées de violence politique, d’attaques violentes en 2013 d’un commissariat de Kerdassa, de terrorisme, de violentes manifestations, de meurtres et des viols. « L’habitude des autorités égyptiennes d’exécuter des détenus du couloir de la mort après des attaques contre des forces de sécurité rend l’arrêt des exécutions encore plus urgent », estime dans le communiqué Joe Stork, directeur adjoint pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord pour HRW.
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