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Dissolution de l’association des Élèves et Étudiants du Mali



 

Les autorités militaires maliennes ont annoncé la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), pointant du doigt ses responsabilités dans les violences et les affrontements persistants au sein des établissements scolaires et universitaires. Cette décision a été prise dans le cadre d’un communiqué émis à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.

Le gouvernement a exprimé sa préoccupation face aux troubles récurrents dans le milieu éducatif, attribuant à l’AEEM des actes de perturbation des cours, d’assassinats, de meurtres, et de destructions de biens publics et privés lors de manifestations violentes. Les affrontements entre différentes factions de l’association ont également été évoqués, notamment un incident récent le 28 février ayant entraîné la perte d’un étudiant et plusieurs blessés graves.

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Cette dissolution survient dans un contexte où les organisations estudiantines sont souvent perçues comme des foyers potentiels d’agitation politique. En rappelant le rôle majeur des étudiants dans la chute du général Moussa Traoré en 1991, le communiqué souligne l’impact historique de ces mouvements sur la scène politique malienne.

Photo Aeem

Cependant, cette décision a suscité des réactions au niveau international. Les Nations unies ont exprimé leur profonde préoccupation quant à la dissolution d’organisations de la société civile au Mali, dénonçant des « restrictions croissantes » aux droits humains et aux libertés fondamentales. Parmi les organisations citées figurent la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) ainsi que l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali.

L’imam Mahmoud Dicko, une figure religieuse influente, est lui-même l’un des rares à critiquer ouvertement le régime militaire actuel, malgré son soutien initial. Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme souligne l’importance de protéger l’espace civique et de garantir le respect des lois nationales et internationales en matière de droits humains.

Cette dissolution intervient dans un contexte de crise multifacette au Mali, où le pays fait face à des défis sécuritaires, politiques et humanitaires depuis 2012. Les autorités militaires au pouvoir depuis 2020 ont engagé une réorientation stratégique, rompant avec l’ancienne alliance avec la France et cherchant de nouveaux partenaires militaires et politiques.

 

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