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« DÉGÂTS IMPORTANTS » DUS À L’« ACCIDENT » AU CENTRE NUCLÉAIRE DE NATANZ



L’« accident » ayant endommagé jeudi un bâtiment au centre nucléaire de Natanz, dans le centre de l’Iran, a fait des « dégâts importants » et « pourrait ralentir » la production de centrifugeuses avancées pour la production d’uranium enrichi, selon une source officielle dimanche 5 juillet.

Téhéran a fait état jeudi d’un « accident » dans ce complexe nucléaire abritant une importante usine d’enrichissement de l’uranium. Les autorités iraniennes ont indiqué avoir établi « avec précision les causes de l’accident » mais affirment ne pas vouloir les révéler au public dans l’immédiat « pour certaines raisons de sécurité ».

« Il n’y a pas eu de victimes (…) mais les dégâts sont importants sur le plan financier », déclare le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, dans un entretien publié dimanche soir par l’agence officielle Irna, sans s’étendre sur la nature des dommages.

 

Jeudi, M. Kamalvandi avait présenté le bâtiment endommagé – apparemment par un incendie selon les images publiées par l’OIEA et la télévision d’Etat – comme « un entrepôt ». Mais dans son entretien à Irna, il déclare qu’« il était prévu » que cette salle produise à terme « davantage de centrifugeuses avancées », sans dire clairement si de telles machines avaient déjà commencé à y être assemblées.

« Nous compenserons ce ralentissement »

« A moyen terme, cet accident pourrait ralentir le plan à de développement et de production de [centrifugeuses] avancées, mais si Dieu le veut, et avec les efforts incessants (…) des collègues [de l’OIEA] nous compenserons ce ralentissement de façon que soient créées sur ce site davantage de capacités qu’auparavant », ajoute-t-il.

Selon Irna, le porte-parole a souligné que les activités actuelles d’enrichissement d’uranium à Natanz n’étaient pas affectées par l’accident.

Aux termes de l’accord sur son programme nucléaire controversé qu’elle a conclu à Vienne en 2015 avec la communauté internationale, la République islamique est tenue de n’utiliser qu’un nombre limité de centrifugeuses dites de « première génération ». Mais depuis mai 2019, en riposte à la décision prise un an plus tôt par les Etats-Unis de dénoncer ce pacte et de rétablir des sanctions économiques à son encontre, l’Iran s’est progressivement affranchi des engagements clef auxquels il avait souscrit à Vienne.

Téhéran a ainsi relancé les activités de production d’uranium enrichi qu’elle avait accepté de suspendre à Natanz. L’Iran a aussi annoncé s’affranchir de toute restriction sur ses activités de recherche et développement en matière d’enrichissement de l’uranium et travailler à la mise au point de centrifugeuses plus performantes. Mais Téhéran répète n’avoir aucune intention de se doter de la bombe atomique comme l’en accusent les Etats-Unis et Israël.

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