Des allégations explosives émergent dans les cercles proches du pouvoir camerounais, pointant du doigt Samuel Mvondo Ayolo comme étant l’architecte d’un réseau présumé ayant détourné des centaines de milliards de Fcfa pour consolider son emprise sur le pouvoir.

Selon le journal La Nouvelle, cette prétendue mafia aurait été impliquée dans une tentative de libération spectaculaire de Jean Pierre Amougou Belinga, figure clé de ce réseau, orchestrée vendredi dernier.

Les agissements de cette mafia, accompagnés d’une campagne de fausses informations sur les réseaux sociaux, auraient pour objectif de détourner l’attention de l’opinion publique en préparation de la libération de personnalités comme Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, directeur général de la DGRE. Cette libération serait obtenue par le biais de pots-de-vin versés à des magistrats du Tribunal militaire.

L’affaire ne serait pas une simple rivalité entre proches collaborateurs du président, mais plutôt une tentative de neutraliser une organisation criminelle. Cette organisation aurait détourné des sommes considérables des caisses de l’État pour corrompre magistrats, médias et opinion publique. Tout cela dans le but de dissimuler leur implication présumée dans un meurtre particulièrement odieux, celui de Martinez Zogo.

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La présence persistante de l’affaire Martinez Zogo, dont le corps mutilé continue de soulever des doutes, remet en question la crédibilité des explications officielles. Ces révélations renforcent le scepticisme général quant à la version officielle d’un suicide, malgré toutes les tentatives de manipulation à travers des sommes considérables détournées.

Le journal du Directeur de publication Blaise Mvié explique que cette crise au sein du pouvoir camerounais révèle une lutte de pouvoir complexe, associée à des accusations graves de détournements massifs et de tentatives de corruption de la justice et de l’opinion publique pour dissimuler une affaire de meurtre tragique.