Le Mali a procédé à la libération de trois soldats parmi les 49 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet à Bamako. Cette libération devient une réalité grâce à la médiation de plus pays de l’Afrique dont le Togo qui a joué un grand rôle.

Le Mali a libéré trois militaires femmes. Elle ont été respectivement accueillies samedi soir par leurs familles à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. En ce qui concerne les 46 autres soldats, les échanges se poursuivent.

Le retour de ces trois militaires suscite d’une lueur d’espoir des Ivoiriens. C’est le cas de Yeo Pepegaligui, porte-parole du mouvement « Je suis 49 » lancé par la Fédération de la jeunesse ivoirienne pour la libération des 49 soldats joint par RFI. Il croit que la libération des 46 autres suivra d’un moment à l’autre.

« Pour nous, c’est une lueur d’espoir et cela montre, pour ceux qui en doutaient encore, que les 49 soldats de l’armée ivoirienne, en terre malienne, ne sont pas des mercenaires. Ce qui nous fait espérer, ce sont nos liens fraternels dans la recherche de cette solution pacifique. Tout ce qui a été fait, depuis l’arrestation de nos 49 soldats, a véritablement amené la junte militaire malienne à comprendre que nous sommes en famille parce que les religieux, les mouvements de la société civile et tous ceux qui pourraient peser, je veux dire de par leur influence pour régler cette situation, se sont mis dans le jeu. Les autorités ivoiriennes ont choisi la voie de la diplomatie, la voie pacifique, et donc nous pensons que ce n’était que trois militaires qui ont été libérés, mais les 46 autres suivront d’un moment à l’autre », estime-t-il.