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Contestation des élections présidentielles à Madagascar : La Haute Cour Constitutionnelle a tranché !



 

La Haute Cour Constitutionnelle(HCC) malgache a officialisé les résultats du premier tour de l’élection présidentielle lors d’une proclamation tenue vendredi. Le Président sortant, Andry Rajoelina, a été déclaré vainqueur avec un soutien massif de 58,96% des électeurs, consolidant ainsi son mandat à la tête du pays.

Le scrutin a également révélé les positions des autres candidats, avec Siteny Randrianasoliniaiko obtenant la deuxième place avec 14,39% des voix, suivi de près par Marc Ravalomanana à la troisième place avec 12,09%.

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Conformément à la législation en vigueur, les candidats et les électeurs avaient une fenêtre de deux jours, du 26 au 27 novembre, pour déposer des plaintes liées aux contentieux électoraux auprès du tribunal administratif ou de la Haute Cour Constitutionnelle. Bien que quinze requêtes aient été déposées, la majorité d’entre elles a été jugée recevable, mais non fondée par la Cour.

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Seuls deux candidats, Andry Rajoelina et Sendrison Daniela Raderanirina, ont assisté en personne à la cérémonie de proclamation des résultats au siège de la HCC à Ambohidahy, Antananarivo. Lors d’une brève rencontre avec les médias après la cérémonie, le président réélu, Andry Rajoelina, a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont voté pour lui et a déclaré son engagement à exercer ses fonctions avec dignité, tout en mettant l’accent sur le développement de Madagascar. Il a également souligné que les membres du gouvernement efficaces seraient reconduits dans leurs fonctions, soulignant l’importance de respecter le choix du peuple.

Cependant, l’opposition maintient sa position en demandant l’annulation du scrutin et la mise en place d’un régime de transition de sept mois. Elle a annoncé la poursuite de son combat et prévoit de mobiliser ses partisans dans les régions, soulignant ainsi un climat politique tendu dans le pays. La situation politique post-électorale reste donc à surveiller, alors que les différents acteurs expriment des perspectives divergentes sur l’issue du processus électoral.

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