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Chronique du Censeur: Le nouvel album de Willy Baby



Bon, d’accord, il y a de fortes chances que L’homme B Gilliam ne soit pas à la hauteur des espérances. Bon d’accord, au moins cette fois : DIEU MERCI.

On peut dire, les keyzitois ont du bon. « Le succès m’appelle », le fruit d’une véritable réflexion,qui débarque à un temps donné et qui expose toute sa profondeur avec les mêmes effets sur votre esprit que ceux d’une bombe H lâchée dans une mégalopole. Le succès m’appelle  n’est pas radioactif. C’est beaucoup plus que ça. Comme s’il avait perdu sa particule, Willy a abandonné une partie de lui. Le baby…

Punchlinovic il n’est plus. Parce qu’il n’y a rien de plus creux qu’une punchline quand il s’agit de transmettre des émotions.

L’image est bien plus percutante qu’une punchline. Le succès m’appelle est ponctué de ces images, de ces éclats géniaux qui agissent comme des révélations divines qui sont capables d’étaler un kaléidoscope d’images en quelques mots. Quand Willy balance « il faudrait que tu m’aime si tu veut que je t’aime…..l’amour c’est qu’un jeux dangereux », c’est l’expression même de la froideur, de la solitude, de la détermination et d’une palette d’autres émotions qui n’ont même pas besoin d’être expliquées à ceux qui ont déjà laissé leurs tympans vibrer sur ce son.

Quelque part, avec cet album, Willy est le descendant direct de Nessbeal. C’est la même mélancolie qui se dégage dans sa voix, la même tristesse, la même richesse verbale et la même générosité musicale. Les 12 titres qui constituent ce premier album sous l’ère keyzitois brassent une multitude d’ambiances avec un fil conducteur qui pourrait se résumer à : « j’ai grandi, je dégage de la maturité ».

En noir et blanc. Les couleurs sont absentes, ce qui garantit au projet sa cohérence, même quand il s’aventure vers des horizons plus européens avec musique and love. Même la positivité de Jeux Dangereux »  est immédiatement terrassée par « Dans tes bras avec Kollins ». L’air lancinant de tu était où ne cache pas les obsessions de Willy «Toujours là». Presque chaque titre mériterait d’être décortiqué. Ils le mériteraient oui. Sauf que la troisième piste éclipse absolument tout le reste; peu importe tout le bien qu’on pourrait en penser.

Le succès m’appelle est dans la stratosphère des albums qui marquent au fer rouge. Six (6) mesures qui résument tout le projet artistique de Willy: le regard d’un gosse sur sa musique, ses interrogations, ses craintes, bref tout ce qui peut faire qu’un adolescent devienne mature.

Découvrez encore le clip-vidéo du son « Jeu Dangereux »

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