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Cameroun : Le Gouvernement ordonne la suspension de deux coalitions d’opposition



 

Le gouvernement camerounais a ordonné mardi la suspension des activités de deux coalitions politiques d’opposition, l’Alliance politique pour le changement (APC) et l’Alliance pour une transition politique au Cameroun (ATP), les qualifiant de « mouvements clandestins » et leur attribuant « un caractère illégal ». À seulement 18 mois de la prochaine élection présidentielle, cette décision soulève des inquiétudes quant à la démocratie dans le pays.

« ‘L’Alliance politique pour le changement (APC)’ et ‘Alliance pour une transition politique au Cameroun (ATP)’ ne sont pas des partis politiques au sens de la loi (…) ces mouvements clandestins ne peuvent mener aucune activité politique sur l’étendue du territoire », a indiqué Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale dans un communiqué.
« Malgré le caractère illégal de ces mouvements, leurs promoteurs tiennent des réunions, des conférences de presse et des concertations dans l’optique de recruter de nouveaux adhérents », poursuit le texte.

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Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a déclaré dans un communiqué que ces coalitions ne sont pas reconnues en tant que partis politiques selon la loi et qu’elles ne peuvent mener aucune activité politique sur le territoire camerounais. Il a également accusé les promoteurs de ces mouvements de tenir des réunions et des conférences de presse dans le but de recruter de nouveaux membres.

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En réaction, l’APC a qualifié les actions du gouvernement de « curieuses menaces » et a affirmé être « prête pour affronter victorieusement les élections » de 2025. L’APC, dirigée par Jean Michel Nintcheu, un ancien député exclu du Social Democratic Front (SDF), est née en décembre lors d’un congrès du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), principale force de l’opposition.

Cette décision intervient dans un contexte où le pouvoir du président Paul Biya, qui gouverne le Cameroun depuis plus de 41 ans, est régulièrement critiqué par les ONG internationales pour la répression de l’opposition. En 2023, Amnesty International a accusé le gouvernement de « violations des droits humains » en emprisonnant « arbitrairement » des opposants et en les faisant juger par des tribunaux militaires en invoquant des actes de « terrorisme ». La démocratie au Cameroun reste ainsi sous le feu des critiques à l’approche des élections.

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