Boris Nadejdine, ancien opposant au Kremlin et militant pro-paix, émerge comme l’un des nouveaux symboles d’une opposition naissante face à Vladimir Poutine pour l’élection présidentielle russe prévue en mars.

Voici un portrait de ce candidat montant :

Parcours Politique :
Né en 1963 en Ouzbékistan, alors membre de l’Union soviétique, Boris Nadejdine a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur avant de se tourner vers la politique russe. Membre de la Douma, la chambre basse du Parlement, entre 2000 et 2003, il a longtemps été dans l’opposition avant de se rapprocher progressivement des cercles politiques proches du Kremlin. Malgré cela, il n’a pas complètement adhéré à la ligne officielle, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine.

Position sur le Conflit en Ukraine :
À la différence des autres candidats à la présidentielle russe, Boris Nadejdine a exprimé publiquement son désaccord avec l’offensive russe en Ukraine. Lors d’un débat diffusé sur YouTube, il a clairement affirmé son soutien à la paix et son intention de mettre fin à la mobilisation en cas d’élection, qualifiant l’intervention en Ukraine d’erreur fatale de la part de Vladimir Poutine.

Popularité Croissante

Ancien proche de l’opposant Boris Nemtsov, Boris Nadejdine a réussi à attirer l’attention et le soutien d’un nombre significatif d’électeurs. Son site internet indique qu’il aurait déjà récolté près de 137 000 signatures en sa faveur. Des dizaines de milliers de Russes se sont mobilisés pour soutenir sa candidature en signant la pétition nécessaire à son enregistrement pour le scrutin présidentiel.

Espoir de Changement :
Cette montée en popularité et l’attrait pour la candidature de Boris Nadejdine suscitent une lueur d’espoir chez de nombreux Russes. Certains soulignent que son nom de famille, partageant la racine du mot russe « nadejda » signifiant « espoir », est symbolique de cette aspiration à un changement politique.

Bien que Boris Nadejdine puisse ne pas être le favori pour remporter l’élection présidentielle, sa candidature représente néanmoins un défi potentiel pour le régime en place et souligne le désir croissant de changement au sein de la société russe.