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Augustin Matata : l’ancien Premier ministre de la RDC jugé par défaut pour détournement de fonds



Le climat politique en République démocratique du Congo s’est tendu après la décision de la Cour constitutionnelle de juger « par défaut » l’ancien Premier ministre Augustin Matata, actuellement candidat à la présidentielle. Matata est accusé de détournement présumé des deniers publics dans le cadre d’un deuxième procès lié à une affaire de corruption complexe.

Lundi, à l’ouverture de l’audience, la défense de Matata a informé la cour que ce dernier était à l’étranger pour des raisons médicales, sollicitant ainsi un délai de 60 jours pour le juger. Cependant, la Cour a pris la décision controversée de prononcer un jugement « par défaut » à l’encontre de Matata, tout en demandant à ses avocats de se retirer. Une décision qui a suscité de vives réactions de la part de la défense et de nombreux observateurs, remettant en question l’équité du procès.

Cette affaire remonte à novembre 2020 lorsque l’Inspection générale des Finances (IGF) de la RDC a révélé dans un rapport que 205 millions de dollars, sur les 285 millions décaissés par le Trésor public pour le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, avaient été détournés. Matata était nommément mis en cause en tant qu' »auteur intellectuel » du détournement, un fait qu’il nie catégoriquement.

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En novembre 2021, la Cour constitutionnelle avait initialement déclaré qu’elle n’avait pas compétence pour juger un ancien Premier ministre, mettant ainsi fin aux poursuites. Cependant, en juin 2022, l’affaire a été renvoyée à la Cour de cassation, qui, le mois suivant, a décidé de renvoyer Matata devant la Cour constitutionnelle pour un nouveau jugement. Aux côtés de Matata, deux autres accusés font face aux mêmes chefs d’accusation : Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la banque centrale du Congo, et Grobler Christo, un ressortissant sud-africain gérant d’une société impliquée dans l’affaire.

Matata, actuellement sénateur et président du parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), est également candidat d’opposition à l’élection présidentielle prévue pour décembre. Il dénonce fermement ces accusations, les qualifiant de manœuvres politiques visant à l’écarter de la course électorale. Pendant ce temps, le président actuel, Félix Tshisekedi, candidat à sa réélection pour un second mandat, se prépare pour la campagne électorale dans un contexte politique de plus en plus tendu.

L’issue de ce procès non seulement impactera la vie politique de la RDC mais aura également des répercussions sur la confiance du public envers le système judiciaire du pays, mettant en lumière l’importance cruciale de garantir un procès équitable, transparent et impartial pour tous les accusés, indépendamment de leur statut politique ou social.

 

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