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Angola : José Eduardo Dos Santos nie son implication dans le détournement de fonds de sa fille



José Eduardo Dos Santos sort du silence. Dans un courrier adressé aux présidents de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle, le 13 janvier dernier et consulté vendredi par l’AFP, l’ex président angolais a assuré qu’il n‘était pas impliqué dans les accusations de détournement de fonds publics reprochés à sa fille, Isabel dos Santos.

L’ex-homme fort du pays est sorti du silence qu’il observe depuis le début de l’affaire de détournement de deniers publics qui vise sa fille aînée. En tout cas, sans l‘évoquer directement, il affirme y être totalement étranger. “Le président de la République (…) n’a jamais transféré d’argent public sur son compte ou à quelconque autre entité. Tout ce qui a été dit relève du mensonge”, écrit M. Dos Santos.

José Eduardo Dos Santos affirme n’avoir eu aucune participation directe dans les ventes de diamants. Et, il n’a non plus vendu ou acheter de diamants. « Qui dit le contraire ment » a-t-il ajouté.

Le mois dernier, un tribunal de Luanda a bloqué les comptes bancaires et des avoirs angolais de la milliardaire Isabel dos Santos. La justice angolaise la soupçonne d’avoir détourné, avec son époux le Congolais Sindika Dokolo, plus d’un milliard de dollars des comptes des entreprises publiques Sonangol (pétrole) et Endiama (diamant) pour ses affaires privées. Pourtant, Isabel dos Santos nie catégoriquement avoir pillé les caisses de l’Etat. Elle dénonce le “procès politique” qui lui est fait par le successeur de son père, Joao Lourenço.

Lire aussi : Un tribunal angolais ordonne la saisie des biens de Isabel Dos Santos

Isabel dos Santos dirigeait depuis un an la compagnie pétrolière nationale Sonangol. Son demi-frère, José Filomeno dos Santos, jugé depuis décembre à Luanda pour détournements de fonds également, présidait le fonds souverain du pays. Ils ont été tous deux victimes du grand ménage organisé par le nouveau président, Joao Lourenço.

En effet, depuis qu’il est arrivé au pouvoir, ce dernier a écarté les proches de son prédécesseur des institutions, des entreprises publiques et de l’appareil sécuritaire du pays au nom de la lutte contre la corruption.

José Eduardo dos Santos, au pouvoir de 1979 à 2017, n’est pas poursuivi personnellement dans cette affaire, mais son ombre plane avec insistance dans le dossier. Ses détracteurs lui reprochent d’avoir mis l‘économie du pays en coupe réglée au profit d’une poignée de proches.

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