Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire souhaite vivement que la caution aux élections présidentielle 2020 puisse être rehaussée de 20 Millions à 100 Millions de FCFA.
Suite à cette déclaration, il a été pointé du doigt par l’opposition ivoirienne qui l’accuse d’avoir pris cette décision pour son seul profit. Pour eux, le président Ouattara l’a fait exprès pour écarter d’autres partis politiques désireux de déposer leur candidature aux prochaines élections d’octobre 2020.
Le président de la république ivoirienne, Allasane Ouattara lors d’un entretien à sa résidence avec les chefs traditionnels du Hambol et quelques représentants religieux, a ainsi saisi l’occasion pour s’exprimer par rapport à la modification de la constitution.

Pour lui, loin de vouloir exclure qui que ce soit des présidentielles 2020, il cherche plutôt des améliorations à la constitution qui nécessite vraiment une mise à jour. Selon lui, cette modification ne vise personne ou aucun candidat puisqu’il est lui même démocrate et chacun doit être libre de droit.
Il réfute ainsi ce qu’a dit l’opposition après qu’il ait modifié la constitution.
Le président Alassane Ouattara continue dans sa logique en disant qu’il avait annoncé depuis août dernier dans l’une de ses interviews qu’il y avait des choses à revoir en vue d’une éventuelle amélioration. Mais il précise que cette modification ne sera pas faite pour empêcher certains candidats de prendre part au scrutin présidentiel à venir.

Ouattara va de ce fait rassurer les uns et les autres, spécialement le général Ouassenan dont il a fait mention qu’il n’y aura aucune exclusion. Car pour lui, ils sont tous matures et constituent après tout une famille.
Néanmoins, Allasane Ouattara exige à ce que les critères actuels adoptés dans le nouveau code électoral et dans la constitution actuelle soient bien évidemment respectés. Et la seule chose qu’il ne pourrait accepter c’est la caution à 500 millions parce que là, il n’y aura qu’un seul candidat aux élections et ce sera Jean Louis Billon.
Pour conclure, le président de la Côte d’Ivoire affirme que : « je ne ferai jamais de constitution pour exclure qui que ce soit parce que j’en ai été victime. Je ne voudrais pas faire la même chose à quelqu’un d’autre » .