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Adieu les crics. Michelin conçoit des pneus increvables



Ce nouveau pneu sans air, baptisé Uptis, se déforme en fonction de la configuration du sol et des obstacles rencontrés, comme les trottoirs ou les nids de poule. Livraison en 2024.

Gonflé à bloc. Longtemps, ce fut un fantasme, mais c’est sur le point de devenir une réalité. L’entreprise française Michelin a présenté durant un sommet sur la mobilité durable à Montréal un prototype de pneu qui se présente comme étant totalement increvable. Sans air comprimé, il est constitué d’une rangée de rayons qui remplacent les flancs actuels d’un pneu. La forme de ceux-ci et leur composition les rendent à la fois résistants à la pression et ultra-flexibles face aux chocs sur la route. Développé en collaboration avec le géant américain General Motors, l’Uptis, qui signifie « système unique de pneumatique anti-crevaison », a nécessité le dépôt de 50 brevets.

Adieu les crics. Michelin conçoit des pneus increvables

Pneu durable. Pour Eric Vinesse, directeur de la Recherche et développement chez Michelin, « il s’agit d’un pneu increvable, capable d’aligner les mêmes performances que n’importe quel autre pneu classique sans avoir le souci de la sécurité. C’est également un gain environnemental car grâce à cette structure sans air, il n’y aura plus besoin de changer les pneus aussi souvent ». Uptis est plutôt destiné aux pays qui ont des réseaux routiers peu entretenus, où les pneus des voitures crèvent plus rapidement qu’en Europe par exemple. À titre de comparaison, en Chine, on « crève » en moyenne tous les 8000 kilomètres contre 40 000 à 80 0000 en Europe.

5 ans pour être vraiment increvable. Malgré tout, ce pneu pourra avoir une utilité partout dans le monde. Il réduirait les risques d’accidents et les frais de maintenance, notamment pour les flottes de véhicules en libre-service ou dans les entreprises. Et il n’y aurait plus besoin de vérifier la pression.

Uptis est toujours en phase de test et devrait être commercialisé dès 2024. « Il faut du temps pour mettre au point ce type d’innovation. Avec l’avènement du digital, on a maintenant tendance à croire que l’on peut tout faire de manière rapide, presque instantanée. Mais le travail de la matière, son agencement, la physique, c’est compliqué », avance le président du groupe Florent Menegaux au journal Le Point. C’est compliqué, mais impossible n’est pas français.

 

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