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A PARIS, UNE QUÊTE DU LOGEMENT TOUJOURS PLUS DIFFICILE POUR LES JEUNES



Le rendez-vous était pris : une rue proche de la porte des Lilas, dans un quartier populaire du 19e arrondissement de Paris, non loin du boulevard périphérique. Une fois la porte poussée, Sophie a vite fait de passer en revue la chambre, dans l’appartement situé sous les toits. Elle contient un matelas posé à même le sol et une petite armoire à la peinture écaillée. Huit mètres carrés : pas vraiment de place pour un bureau, grimace l’étudiante de 24 ans, en master de cinéma à l’Ecole normale supérieure. Le salon est à partager avec deux autres colocataires. Le loyer s’élève à 710 euros par mois.

La jeune femme qui fait la visite préfère prévenir Sophie : mieux vaut se décider vite, d’autres candidats – dénichés sur le site La Carte des colocs – se succéderont toute la semaine. Ce n’est pas une surprise pour l’étudiante, qui court depuis plusieurs jours les rues de la capitale, sans succès, pour trouver un logement.

Comme pour de nombreux étudiants et jeunes actifs, cette recherche s’apparente, selon elle, à un « cauchemar ». Sophie enchaîne les visites, mais accumule surtout les refus de dossiers et les mails sans réponse.

« C’est l’enfer »

Entre la fin juin et le début du mois de juillet, les recherches sont à leur plus haut niveau à Paris, à mesure que les plans pour la rentrée se précisent – résultats du bac et réponses de Parcoursup, acceptation dans des masters, fin de baux dans les résidences… « Je suis très privilégiée, avec de bons garants, et même pour moi, c’est l’enfer… Imaginez pour les autres ! », lâche, effarée, Sophie, qui a mis entre parenthèses son mémoire de fin d’année au profit de cette quête « très chronophage ».

Chercher un logement devient chaque année plus difficile en Ile-de-France. Les étudiants y sont aujourd’hui près de 700 000 dans la région (+ 14 % en dix ans) – et une part substantielle d’entre eux est originaire d’autres régions ou de l’étranger (de l’ordre de 40 % en 2016). Aujourd’hui, Paris compte 353 000 étudiants inscrits dans ses établissements, soit 37 000 de plus qu’il y a dix ans, selon les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur. Une perspective qui n’est pas anodine pour le marché locatif parisien, où la sursélection des dossiers est désormais la norme chez les bailleurs. Et où une partie des appartements de petite taille ont été reconvertis en locations saisonnières.

Beaucoup d’étudiants sont contraints de s’éloigner de plus en plus dans des communes franciliennes périphériques

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