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6 novembre 2004: « Quand Blé Goudé sauve Gbagbo et la Côte d’Ivoire »



« Quand Blé Goudé sauve Gbagbo et la Côte d’Ivoire », une analyse socio-politique de Valery Kple Baha sur les éléments du 6 novembre 2004.
« … Je ne vous demande pas d’aller attaquer les pauvres français qui sont chez eux à la maison et qui n’ont certainement rien à voir avec la situation. Je vous demande maintenant, si vous dormez réveillez-vous ! Si vous êtes en train de manger, arrêter de manger ! Levez-vous maintenant, allez libérer l’aéroport de Côte d’Ivoire !

Une question se pose à nous au stade où nous sommes : Mourir dans la honte ou mourir dans la dignité ? Êtes-vous prêts à mourir dans la honte ou dans la dignité camarades ? » Dans la dignité » Vous avez bien dit dans la Dignité. Tous à l’aéroport ! Tous au 43ieme Bima ! Ne dormez plus ! tous dans les rues.

J’appelle dès maintenant à une résistance populaire pour libérer la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire n’est pas un quartier de Paris. Nous avons le destin de la Côte d’Ivoire en mains. » Lorsque Charles Blé Goudé lance cet appel historique, il sait très bien qu’une page de l’histoire de ce pays se joue au bout de ses cordes vocales.

Mais bien plus que les décibels de sa voix, ce sont les mots qui vont faire la différence et soulever un peuple abattu, déboussolé par l’entrée en guerre de la France contre l’Etat ivoirien. Mais l’envers du décor est encore plus sombre. Plus triste. Plus dramatique.

En effet, au moment où Blé et ses amis partent à la télévision, ils viennent de faire un constat terrible: Tout le monde a fui le Président GBAGBO qui est quasiment seul au Palais. Mes témoins de cette rencontre surréaliste décrivent un homme au bord des larmes, les yeux rougis, s’interrogeant encore sur l’attitude de la France. Devant ce constat, Blé Goudé, soutenu par Dibopieu, estime que ma seule alternative est une résistance populaire.

En partant à la RTI, Blé part en mission. Il sait que s’il échoue, le coup d’Etat de la France réussira au plus grand tard à minuit.

Mais l’homme est un génie. D’un charisme que seul le Président GBAGBO peut lui disputer sur l’échiquier politique, il a pour lui d’être un communicateur politique hors pair. La posture qu’il a à l’écran et les quelques mots qu’il va prononcer ce jour vont radicalement changer le rapport de forces.

L’armée française qui avait détruit tout ce qui faisait la supériorité des FDS sur les rebelles se voyait en terrain conquis pour faire partir GBAGBO après l’échec du 19 septembre 2002.
L’Appel du 6 Novembre 2004 fait l’effet d’une bombe.

Le message est précis, concis et vivifiant. Il parle aux cœurs et à l’âme. » Nous avons le destin de la Côte d’Ivoire en mains » conclura-t-il. Et là c’est le déferlement humain. La résistance populaire. Le bouclier humain spontané qui se forme autour du Président GBAGBO désarçonne tous les comploteurs locaux et d’ailleurs.

Du 6 novembre 2004 au 10 novembre 2004, les Ivoiriens sont dans la rue, vont mourir par dizaines pour faire barrage à ce coup. Cette nuit du 6 Novembre 2004 fera entrer Blé Goudé au panthéon de la Lutte contre l’impérialisme. Il sauvera le pouvoir du Président GBAGBO et partant la Côte d’Ivoire, en résistance.

Pour ceux qui sont nés entre 1994 et 2004, ce rappel historique est d’une importance capitale au moment où dans le camp dit Pro-GBAGBO fleurissent de nouvelles stars bruyantes, des révisionnistes et autres opportunistes de tout poil qui ont décidé, au sein d’une nébuleuse, de salir Blé Goudé en se faisant passer eux pour les meilleurs défenseurs du Président GBAGBO.

Ce Blé Goudé, qui se retrouve encore aux côtés du Président GBAGBO , mérite notre respect et notre reconnaissance. S’il n’avait pas été là le 6 novembre 2004, beaucoup ne seraient jamais devenus les » dignes combattants » de la 25e heure d’aujourd’hui qui nous pourrissent tous la vie.

Quand quelqu’un travaille dans ton champ et que tu n’as pas les moyens de le payer, dis lui au moins merci. Mais, je ne suis pas dupe et ce que le Ministre Blé subit de la part d’anciens camarades et bien d’autres langues fourchues me fait penser à cette célèbre citation de celui que je considère comme l’un des meilleurs écrivains francophones de tous les temps, Alexandre Dumas.

» Il y a des services si grands qu’on ne peut les payer que par l’ingratitude « .

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