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Voici ce que fait Alassane Ouattara pour maintenir Laurent Gbagbo à la CPI



Le président ivoirien Alassane Ouattara n’est pas pour un retour rapide de Laurent Gbagbo. Et même s’il le voulait, cela devrait être après les élections présidentielles de 2020. Pour cette raison, le pouvoir d’Abidjan suit de près les rebondissements dans l’affaire d’acquittement de l’ex-président à la Cour pénale internationale (CPI).

A s’en fier à la nouvelle parution de l’hebdomadaire Jeune Afrique (JA) disponible cette semaine, l’exécutif ivoirien s’intéresse à la requête introduite par la Procureure Fatou Bensouda pour l’annulation de la décision d’acquittement prononcée en janvier dernier.

Selon les révélations de Jeune Afrique, en fin septembre dernier, le président de la République, Alassane Ouattara, et son ministre de la Justice, Sansan Kambilé, ont reçu sur les bords de la lagune Ebrié deux avocats à cet effet. Il s’agit de Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Bénoît, les avocats français de l’Etat de Côte d’Ivoire.

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Les autorités ivoiriennes espèrent en effet, de la requête engagée par Fatou Bensouda, qu’elle relance la procédure judiciaire qui tendait vers son épilogue, et surtout sur une période suffisamment longue. Ce qui permettra de maintenir encore longtemps à l’extérieur les mis en cause, en particulier Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Laurent Gbagbo pourrait peser de son poids dans les prochaines élections de 2020. Raison de plus pour l’actuel pouvoir de chercher à l’écarter d’abord de la course au fauteuil présidentiel puis ensuite des éventuelles alliances avec les partis de l’opposition.

A en croire JA, les dirigeants ivoiriens ont fait passer ce message à l’ex-président en résidence sous condition à Bruxelles, en Belgique. Une certaine pression serait exercée sur lui afin qu’il observe une neutralité dans le processus électoral en cours. Des émissaires auraient été envoyés à Laurent Gbagbo dont son porte-parole à Abidjan, Assoa Adou et son ex-ministre, Ahoua Don Mello.

 

 

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