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Un policier condamné en 1997 pour avoir sodomisé un immigrant demande à être libéré



Justin Volpe, un policier accusé d’avoir battu et sodomisé un immigrant haïtien, Abner Louima, en 1997, demande une libération anticipée après avoir contracté la COVID-19 en prison.

Volpe a sodomisé Louima avec un manche en bois déchiqueté en août 1997 après avoir affirmé que Louima l’avait frappé lors d’une bagarre à East Flatbush, au Club Rendez-Vous de Brooklyn, rapporte Daily News.

Abner Louima a été arrêté après la bagarre qui a éclatée, et les médias ont rapporté que Volpe l’avait agressé alors qu’il se trouvait dans la voiture de police après l’arrestation.

Volpe l’a agressé à nouveau plus tard dans la nuit au poste de police. Il a ensuite sodomisé Louima avec le manche en bois d’un balai ou d’un piston, selon les témoignages du procès et des témoins. Mais les autorités n’ont jamais retrouvé l’instrument du crime.

M. Louima, qui a affirmé avoir été appelé « nègre » à plusieurs reprises pendant l’attaque et avoir été laissé en sang sur le sol d’une cellule, a passé deux mois à l’hôpital après avoir été opéré de ses blessures. Selon les rapports, il a souffert d’une rupture du côlon et de la vessie, et ses dents ont été détruites. Lorsque la nouvelle de l’attaque s’est propagée, des manifestations de masse ont éclatées aux États-Unis.

Volpe, qui a déjà passé 21 ans dans une prison fédérale du Texas à cause de l’incident, souhaite maintenant une libération anticipée. « J’ai été testé positif au COVID-19 et j’ai eu plusieurs symptômes. Aucun traitement médical d’aucune sorte n’a été fourni ou offert », a écrit M. Volpe dans un communiqué déposé en son nom propre.

« S’il vous plaît, laissez-moi avoir la chance de me faire soigner à la maison avec l’amour de ma famille. »

Louima vit maintenant à Miami. Il a déclaré que même s’il a pardonné à Volpe, il n’oubliera jamais cet incident. Il pense que c’est à la justice de décider si elle doit ou non libérer M. Volpe.

Crédit photo : facetofaceafrica

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