L’ex-président brésilien de centre droit, Fernando Collor de Mello, a été condamné mercredi par la Cour suprême du Brésil à huit ans et dix mois de prison pour des actes de corruption. Cette décision intervient dans le cadre du scandale « Lavage-express » qui implique des entreprises du secteur de la construction.
Fernando Collor de Mello, qui a été le premier chef de l’État brésilien élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, est accusé d’avoir reçu des pots-de-vins d’une valeur de 20 millions de réais (environ 3,8 millions d’euros) entre 2010 et 2014, alors qu’il occupait le poste de sénateur.
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Cette condamnation marque une étape importante dans la lutte contre la corruption au Brésil. Elle démontre que personne n’est au-dessus de la loi et que les responsables politiques doivent répondre de leurs actes.
Le scandale « Lavage-express » a ébranlé le pays ces dernières années, révélant des pratiques de corruption généralisées impliquant des entreprises du secteur de la construction. Les pots-de-vins versés étaient destinés à influencer les décisions politiques et à obtenir des contrats publics lucratifs.
Fernando Collor de Mello a toujours nié les accusations portées contre lui. Cependant, la Cour suprême a jugé les preuves suffisantes pour le déclarer coupable de corruption.
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